Face à ce monde de plus en plus superficiel
Où le besoin de paraître, prend le pas sur l’essentiel
Au fond de moi monte un sentiment d’indécence
Mêlé de colère face à ces inutiles dépenses.
A l’écoute des nouvelles du monde
Je constate la misère et la haine à chaque seconde
Tous les jours, des crimes se multiplient
Des gens biens ou enfants perdent leur vie.
Sur les ondes vibrent la tristesse de leurs cris
De tous ces êtres, que la vie a repris
Et de l’autre côté de l’écran
Luxure et paraître sont mis en avant.
On nous montre des images d’enfants
Se battre ou se cacher pour essayer de rester vivants
Comment peut-on leur enlever la vie
Comment l’être humain peut-il ainsi, en être réduit ?
Et tandis que de l’autre côté
Des millionnaires dépensent en futilités
Pour des îles paradisiaques à des prix exorbitants
Ou des objets de valeurs...quel triste bilan.
Face à tant d’inégalité, mon cœur saigne
Face à la misère, c’est l’argent le seul règne
Si j’avais quinze millions d’euro à dépenser
J’achèterais une île, mais pas pour m’y prélasser.
Une île, où je bâtirais un édifice
Une île, sans aucuns artifices
Je réunirais tous les enfants de la terre
Et leur offrirai mon amour, comme unique prière.