Pourquoi le manque de connaissance

Conduit souvent à l’intolérance ?

On se cache souvent sous des préjugés

Mais au fond, on a vraiment rien pigé.

La France, se veut libre et accueillante

Sauf si certaines coutumes sont dérangeantes

Comme le port du voile, que l’on critique

Quitte à en devenir, allergique !

On se cache sous de faux semblants

On juge par derrière et on sourit par devant

On voit l’islam, comme un poison mortel

Et on brûlerait le coran sur un autel.

Le coran ou la bible

Mahomet, est pris pour cible

Il faut bien trouver un coupable

Les musulmans, pour responsables.

Mais responsables de quoi ?

Chacun le garde bien pour-soi !

Alors on suit le mouvement

On est chez nous, évidement !

La France intolérante

Ne supporte pas d’être différente

Car les différences font peur

Aux chrétiens et à leurs valeurs !

Le voile, ne fait pas de l’humain un criminel

Le musulman, n’est pas ce fanatique conditionnel

Ne jugeons pas le coran, comme une arme de guerre

Car au fond, la bible ne vient t'elle pas du même Père?

Je poétise mes sentiments

Sous des flots de mots, que je ressens

Ils se mélangent dans ma tête

Avant qu’ils ne s’effilochent, je les surjette.

Je les assemble et je les surfile

Munie d’une aiguille et d’un peu de fil

Je pique les trames à contre-sens

Pour leur donner un peu plus aisance.

J’y mets quelques métaphores

De toutes les nuances, je les colore

J’utilise des bobines de nylon

Pour que les coutures, tiennent bon.

Je choisis un tissu extensible

Pour ne pas heurter, les âmes sensibles

Pour que mes écris ne se décolorent pas

Et que la couleur des mes mots, ne se délave pas.

J’ai brodé mes initiales en guise de signature

Je les ai mis sur des toiles ou bien sur des murs

J’en ai fait l’habit que je porte tous les jours

Cousu avec mes mots et tissé avec amour.

Envahi par les orages, tourmenté au printemps

Nuages lourds, gorgés par la souffrance des larmes

Il pleure les tristes blessures, laissées par le temps

Ce ciel sombre, boudeur, s’étouffant sous un vacarme.

Désireux de balayer, ce tourment qui l’accable

Voulant vous offrir son horizon couleur lavande

Cette lourde grisaille étant insoutenable

Se tourne vers le soleil, approuvant sa demande.

Ils chassent les intrus, ne leur laissant plus de chance

Et se réjouissent en cœur, de leur douce alliance

Alors naît l’alchimie, sous cette belle rencontre.

L’arc-en-ciel, leur offrant un spectacle comme cadeau

Tire sa révérence. A présent, le ciel est beau.

L’amour apporte la chaleur qu’ici, on démontre.

Si j’étais une lettre

Je me voudrais messagère

Voyager sur une goélette

Sur les eaux salées de la mer.

Je me glisserais dans une bouteille

La plus belle et la plus parfumée

Pour voir tout au fond de ses prunelles

La flamme d’amour, de ma bien-aimée.

Je me revêtirais de ma plus belle écriture

Je prendrais la plus belle des proses

J’illuminerais d’un peu de dorure

Mes mots bleus à l’encre de rose.

Je lui avouerais ce que l’on ose dire

Dans la plus parfaite des courtoisies

Et lui dire combien mon cœur chavire

Et me procure, une telle frénésie.

Pour elle, je traverserais les continents

J’affronterais toutes les tempêtes

Je la suivrai jusqu’au firmament

Elle serait, ma plus belle conquête.

Alors navigue, et part lui avouer

De ta robe couleur rubis

Au port des désirs, va t’échouer

Pour lui offrir, ma plus belle calligraphie!

Tu me fais la tête

Et je ne sais pas pourquoi

Je ne suis pas parfaite

Mais sommes nous différents, toi et moi ?

Tu voudrais que je me range de ton côté

Suivre à la lettre tes opinions

Je ne joue pas l’impulsivité

Je préfère garder la compassion.

On ne peut pas condamner une personne

Sur de mauvaises paroles

La noircir comme du carbone

Ou comme un criminel, que l’on immole.

Parfois, les mots sont prononcés

Sans réfléchir aux conséquences

Faut-il pour autant leur ouvrir un procès

Ou leur permettre, de briser le silence.

J’ai ouvert ce dialogue et entrepris de l’écouter

Et j’ai entendu sa douleur et sa maladresse

Près de vous, elle n’ose plus aller

Et c’est à moi, qu’elle se confesse.

Je ne la jugerais pas, car elle a fait preuve de courage

Elle a été la première à affronter ses démons

Si aujourd’hui, son âme fait naufrage

Elle n’a pas mérité, de tels horizons.

Pour une parole maladroite qu’elle a prononcée

Aujourd’hui, elle fuit, elle souffre

Vous avez préféré, doucement l’évincer

Et vous l’enfouissez tout au fond d’un gouffre.

Moi, j’ai préféré l’écouter et l’entendre

Car ce n’est pas elle la coupable

Dans cette douleur, il ne faut pas se méprendre

Car le fond de son cœur, est véritable.

Le seul crime que l’on peut lui reprocher

Et de vouloir aimer les siens

Si tout le monde, pouvait à ce point aimer

Moi, je lui offrirai mon soutien.

Non parce qu’elle n’a pas su vous dire ses maux

Mais parce que son cœur et son âme sont pures

Oui, parce qu’au fond j’ai les mêmes idéaux

Et qu’au mal, je préfère que le bien perdure…

Chers ministres et députés

Qui vous cachez derrière de beaux discours

Derrière vos tables à l’assemblée

On vous voit sous votre vrai jour.

Vous qui revendiquez de belles valeurs

En vous cachant sous tant de questions

Vous vous montrer en guérisseur

Nous faisant avaler, n’importe quelle potion.

Vous répondez enchaînant bien des mots

Qui font d’inutiles phrases

Vous nous prenez pour des sots

Des incultes, sans aucune base.

On se croirait dans une cours d’école

A l’heure de la récréation

Et dès que l’un de vous prend la parole

On le hue, on le siffle, en guise d’indignation.

Nous sommes au cirque gouvernemental

La place du plus grand Manège

Dont le siège, l’assemblée Nationale

S’accorde, de multiples privilèges.

Chacun veut la queue de Mickey

La place fait bien des envieux

Alors on tire la carte du jockey

Celle de président, sonne bien mieux.

Le cirque peut à nouveau recommencer

Mais le manège tourne moins rond

Mickey, peut aller se rhabiller

Lui, ses clowns et tous leurs fanfarons.

Je suis là entre quatre murs

Pour un bon bout de temps

Un faux témoignage comme parjure

Et j’en ai pris pour longtemps.

Pardonne-moi, ma mère

De t’avoir fait souffrir

J’étais si en colère

Je voulais le punir.

Je t’écris cette lettre

Peut-être la dernière

Je la remettrais au prêtre

Sur mon ultime prière.

Elle renferme tous mes regrets

Ceux que je n’ai pas osé te dire

Quand le soir, tu venais à mon chevet

Et que je me préparais au pire.

J’ai voulu te protéger

De ce passé si douloureux

Je voulais l’éliminer

Pour que nous soyons heureux.

Aujourd’hui, je suis là

Entre ces quatre murs

Voilà quinze ans déjà

Que j’en paie la facture.

Tu viens chaque jour me voir

Moi, devenu un criminel

Et tu écoules au parloir

Toutes tes larmes de sel.

Tu me dis que tu m’aimes

Et moi, je n’entends plus rien

Tu sais ici, je ne suis plus le même

C’est la douleur qui me détient.

Pardonne-moi ma mère

Je n’ai pas su faire notre bonheur

J’aurais aimé te rendre fière

Et j’ai causé notre malheur.

Dans ce couloir de la mort

Je revois ton sourire une dernière fois

Si tu savais comme j’ai eu tort

Pour une colère indigeste, je t’ai perdu…Toi…