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recueil de poèmes sur mes états d'âme

Le temps du pardon

Publié le 31 Janvier 2016 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Pourquoi m'as tu lâchée la main

Si tu as su me la tenir

Pourquoi du jour au lendemain

Si tu avais su me le dire...

 

J'aurais grandi et j'aurais ri

Sauté à pied joints dans les flaques

Gardé confiance en la vie

Au lieu de me prendre une claque...

 

Tu étais celle que j'adorais

Comme un enfant aime sa mère

Je te conjugue à l'imparfait

Je te déteste...était-ce hier ?

 

La vie estompe la colère

Le soleil chasse les nuages

J'ai souvent refait marche arrière

M'imaginant dans tes baguages.

 

Pourquoi m'as tu tenue la main

Si tu ne cherchais qu'à t'enfuir

J'ai tracé tout seul mon chemin

J'ai perdu ma joie et mes rires.

 

Je t'en ai si souvent voulu

Je croyais que c'était ma faute

Pensant que tu ne m'aimais plus

Me rejetant tout seul la faute...

 

Et j'ai compris avec le temps

Que je n'étais pas coupable

J'ai cherché pendant si longtemps

Devenant presque inconsolable.

 

Et si tu m'as lâchée la main

C'est que tu avais tes raisons

C'était peut-être pour ton bien

Avant d'en perdre ta raison.

 

Aujourd'hui je lâche la tienne

Comme on coupe le fil de la mort

Toi la mère qui jadis, fût mienne

A ce jour, j'en ressort plus fort.

 

Parce que j'ai trouvé la paix

Parce que j'ai enfin compris

Que si l'amour est imparfait

C'est aussi lui, qui nous construit...

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Souvenir amer

Publié le 29 Janvier 2016 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Parce que je n'ai rien vu venir

Parce que je vivais dans son ombre

Je ne voyais dans l'avenir

Que mes souvenirs les plus sombres.

 

Parce que j'aspirais à l'amour

Et qu'il me manquait cruellement

Que je recevais des coups en retour

Et que je me sentais impuissant.

 

Malgré tout je l'aimais, je crois...

Ce père souvent trop sou

Et au fond de moi, je m’aperçois

Qu'il n'en valait pas le coup.

 

J'ai eu peur de lui ressembler

Et je pense même y avoir cru

Moi qui l'ai tant condamné

Franchement, je ne sais plus...

 

Pour tout cela je le détestais

Pour sa colère, et sa main levée

Mon sang, sur  mon visage coulait

Pour un mot, un regard déplacé.

 

Jamais je ne serais comme lui

Je ne suivrais pas le même chemin

Doucement j'apprends, je reconstruit

Ce qu'il m'avait volé, de ses mains.

 

Il était mon père, un étranger...

J'étais son fils, ou sa victime

Moi, je ne voulais que l'aimer

Et le sortir de son abîme...

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Le Caïd?

Publié le 26 Janvier 2016 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Tu as 17 ans à peine

Et un visage au fond presque enfantin

Tu bois peut-être pour cacher une peine

Mais boire, enlève t' il ton chagrin ?

 

Tu t'en est pris à mon fils

Simplement pour une histoire d'ex

Tu as compté sur tes complices

Pour le tabasser sans complexe.

 

A sept contre un, vous étiez plus fort

Une meute se sent toujours plus puissante

S'en prendre à un seul, ne mérite aucun effort

Mais à plusieurs, la vengeance est satisfaisante.

 

Tu te prends pour un caïd

Parce que tu as agressé des flics

Alors avec ta bande, tu intimides

Tu trouves peut-être ça chic ?

 

Moi je dirais que tu me fais de la peine

Parce que tout seul, tu te la péterais moins

Et si on rejouais la même scène

Toi et moi, là dans un coin ?

 

Si tu n'avais pas tes potes

Pour te sentir tout puissant

Je te mettrais sûrement en compote

Tu trouverais ça moins marrant.

 

Ou si tu me racontais plutôt ton histoire ?

Et pourquoi tabasser te fait tant plaisir

Avant d'avoir plus de déboires

Et que la justice, n'ai plus qu'à te cueillir ?

 

Je ne porterais pas plainte

Si toi et te potes, veniez à vous excuser

Mais vous pouvez avoir crainte

Si vous refusez de coopérer.

 

Et si par malheur

Vous deviez recommencer

Alors je vous assure sur l'heure

Que j'irais de ce pas, vous dénoncer.

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Entracte..

Publié le 19 Janvier 2016 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Il y a quelques années déjà, je me suis mise à écrire des poèmes, tout simplement parce que j'en éprouvais le besoin.

J'y ai trouvé une échappatoire, et j'avoue que le fait de poser certains mots, sur mes maux, m'avaient aidée à relever la tête. Il m'est arrivé de temps en temps de retomber dessus, et en les relisant, j'ai repensé à cette époque, et l'envie d'écrire m'a souri à nouveau. Je vous avouerais que je ne me suis jamais sentie poète, car écrire pour moi, ne fait partie d'aucun code ou fondement littéraire ou poétique. J'écris tout simplement, comme mon cœur l'entend...

Je ne me considère ni artiste, ni poète, ni rien d'autre d'ailleurs, mais plutôt comme une personne qui pose une pensée sur un détail d'une vie, d'un parcours, et qui décrit ce qu'elle ressent.

Mais lorsque j'ai ouvert ce blog, j'ai eu envie de les partager avec des lecteurs. Non pour gagner de l'argent, car comme on le sait, la poésie ne rapporte rien, à part simplement le fait de toucher les gens, et je pense surtout que c'est cela le but de la poésie.

Dans mes écrits, on peut y voir une grande touche de mélancolie, où l'on pourrait me définir comme une personne triste et déprimée. Mais je suis tout à fait le contraire de cela, et comme vous pourrez le lire dans d'autres poésies, je suis aussi, rêveuse, romantique, mais surtout, je suis sensible et c'est au travers de cette sensibilité, que j'écris.

Je suis aussi rebelle, et aussi loin que je m'en souvienne, je n'ai jamais eu la langue dans ma poche, j'ai toujours aimé défendre et revendiquer les droits des plus faibles. Déjà, dès ma plus tendre enfance, je défendais mes amies, dont certains se moquaient d'elles, parce qu'ils les trouvaient laides, ou grosses. A l'époque, je ne me sentais pas bien dans ma peau, et je ne supportais pas les remarques blessantes, non sur moi, mais sur les autres personnes, car je ne voyais pas en quoi, le fait de ne pas ressembler à un top model, faisait d'une personne un sujet de moquerie. J'estime que tout le monde a le droit d'être différent, c'est ce que l'on appelle, le respect d'autrui et la tolérance.

Lorsque j'ai commencé à travailler, je me suis également révoltée contre une sœur, directrice d'une maison de retraite, qui une fois mon travail achevé, ne comprenait pas pourquoi, je perdais du temps dans les couloirs à déambuler. Ce temps je ne le perdais pas, d'ailleurs, car pour les pensionnaires il était fort précieux, et il n'y avait rien de plus agréable que de voir derrière leur silence quotidien, le regard s'illuminer dès que je leur rendais une petite visite ! J'étais comme beaucoup le disaient, leur rayon de soleil !!!

Ma grand mère, du côté maternel, a vécu jusqu'à 93 treize ans, totalement dépendante suite à un AVC, et j'ai vu pendant 11 ans, ma mère s'occuper d'elle, jusqu'à parfois se perdre elle-même.

Alors les personnes âgées, pour moi, restent un sujet très sensible, car elles m'ont apportées beaucoup d'écoute, de patience et surtout, elles m'ont appris une ouverture sur le monde, ce monde si complexe, qui fait de chaque personnes que nous sommes, des êtres parfois distants et individualistes face à la vieillesse.

Je me souviens également d'une fois, où j'ai écris une lettre au gouvernement, pour lui donner mon point de vue sur les vrais criminels et le fait de les nourrir et de les loger, alors que beaucoup de personnes en ce bas monde, ne mangeaient pas à leur faim, et n'avaient pas de domicile.

Sujet très sensible aussi pour moi, car le monde étant si vaste et l'homme si intelligent, je me demande comment on arrive encore de nos jours à creuser des fossés aussi gigantesques entre les riches et les pauvres.

Et je me suis rendue à l'évidence, que l'amour pour l'argent était souvent plus important que l'amour pour autrui...

Je crois qu'en fait, je fais partie de ces personnes qui préfèrent parler, revendiquer et donner leur point de vue, car il est vrai que l'hypocrisie n'est pas mon point fort.

Il se peut que je prenne beaucoup sur moi, car tout le monde n'accepte pas ce genre de dialogue, soit parce qu'elles ont peur, ou soit parce qu'elles ne sont pas prêtes.

Alors quelquefois, je me tais pour ne pas faire de vagues, ou parfois j’explose car j'ai atteint certaines limites...

Néanmoins, j'essaie toujours de poser calmement le problème, tout en respectant mes idéaux, quitte à parfois surprendre mon entourage, qui me voit comme une personne douce, et posée.

Avec les années, j'ai observé les gens, leurs comportements, leurs attitudes, et je ne saurais dire pourquoi, ni comment, mais quand cela me touche, j'ai l'impression d'être à leur place et lorsque j'écris ce que je ressens, les mots s'enchaînent et se posent comme une délivrance...

Alors non, je ne suis pas poète, loin de là, mais j'écris, parfois avec maladresse ma façon de percevoir le monde qui m'entoure.

Mais dans mes textes, il n'y a jamais de colère, ni de méchanceté. Il y a simplement ma façon de percevoir le monde et avec elle, une façon d'entrer, de s'y poser, et de réfléchir, et pourquoi pas...d'y apporter sa propre réponse.

En 2013, lorsque j'ai voulu faire éditer mon premier écrit, il fallait un minimum de 40 poèmes. A l'époque, je me suis demandée comment je pouvais en écrire autant, car pour moi écrire, ce n'était pas aussi facile.

Aujourd’hui, j'en suis à 240, et je vous avouerais entre nous, que je ne sais même pas comment j'en suis arrivée là.

Mais ce que je peux dire, c'est que je suis heureuse d'avoir pu les partager avec vous, en toute intimité.

A ce jour, vous êtes 6540 personnes sur ce site, à les avoir lu et 1052 personnes à avoir vus mes 13 vidéos, sur you tube.

Je voulais vous faire ce petit clin d’œil, pour vous remercier de vous y arrêter et j'espère sincèrement que mes écrits puissent ouvrir la porte vers la réflexion, et l'ouverture d'esprit, tout en sachant que nous seuls, sommes les acteurs principaux de nos vies, et qu'ils ne tient qu'à nous de leur faire jouer le rôle que nous voulons.

Moi j'ai préféré depuis longtemps ne jouer aucun rôle, mais plutôt être le plus sincère possible, et grâce aux écrits, libérer mon âme, et regarder ma vie d'un regard critique, pour continuer à apprendre et essayer de devenir meilleure.

Et je voulais également à travers eux, vous frayer le même passage, pour qu'ensemble, nous

poursuivions ce chemin...

Toutes mes amitiés et que 2016 vous apporte le meilleur !

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Je reprends ma liberté

Publié le 13 Janvier 2016 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Il y a quelques années

Je ne voulais pas de ta présence

Je préférais ma liberté

Et garder une certaine distance.

 

Puis tu es apparu dans ma vie

Et au début j'y ai pris goût

J'ai pris contact avec mes amis

J'ai pu les suivre, un peu partout.

 

La liste s'est rallongée

Et je me suis faite d'autres amis

Certains m'ont aussi rajoutée

Et pour leur profil, je leur ai dit Oui.

 

Grâce à toi, j'ai renoué de précieux contacts

D'une jeunesse, de moments heureux

L'amitié durable a un véritable impact

Tu as su rendre tous ces moments précieux !

 

Mais peut-être qu'avec le temps

J'ai aussi un peu changé

Puis tu as envahi mon emploi du temps

Parce que je n'ai pas su le gérer.

 

Pour mieux te faire entendre

Tu clignotais sans arrêt, à toute heure

Ta lumière bleue venait me surprendre

Sous ta sonnerie ou ta position vibreur.

 

J'ai doucement perdu le contact avec moi même

Suspendue à mon ordi ou mon portable

Je t'ai trouvé de plus en plus extrême

Et j'ai trouvé ce sentiment moins confortable.

 

Il fallait que je te vois, que je reste connectée

Que tu me montres mes amis

Tout ce qu'ils avaient partagés

Ces moments qui font partie de leurs vies...

 

Puis j'ai eu l'impression de m'étouffer

Tu m'oppressais constamment

Mes doigts n'avaient qu'à t’effleurer

Mais il t'en fallait plus, ça devenait épuisant.

 

Alors je me suis posée comme un poète sur sa feuille

Je me suis demandée ce qui était bon pour moi

Et aujourd'hui je suis là, assise sur mon fauteuil

Pour t'avouer que je ne veux plus de toi...

 

Tu es devenu toxique

comme le serai un faux ami

Je crois que je suis devenue allergique

Ou peut-être que j'ai grandi...

 

J'ai besoin de prendre cette distance

Et de retrouver un peu ma liberté

De reprendre toute mon indépendance

Celle que tu as essayé de me voler...

 

Je sais que je manquerais à certains

Et qu'ils me manqueront aussi

Mais si je te quitte, c'est pour pour mon bien

Et pour retrouver ma paix, qui avec toi s'était enfuie...

 

Adieu Facebook !

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Le Bio...le bon, la technologie...la brute, l'industrie..le truand !

Publié le 7 Janvier 2016 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Dans une ère où l'on prône le BIO, où on taxe les voitures polluantes, où l'on clame haut et fort la toxicité des ondes magnétiques, où l'on fait tout un débat autour de la COP 21, et bien moi, je rigole doucement...

Il y a quelques années de cela, on nous disait qu'un mégot de cigarette jeté au sol, pollue la terre sur une longue durée. On ne nous donnait plus d'emballages plastiques dans les commerces car jugés trop polluants pour la planète. Alors que d'un autre côté, on trouve des paquets de gâteaux, ou biscuits, en petites portions individuelles ( bien entendu, dans des petits sachets plastifiés), on nous fait bien remarquer au quotidien, combien chacun de nos actes peuvent influer en mal pour notre environnement, et on nous demande surtout de bien veiller à ne pas gaspiller, jeter ou polluer !

Mais alors que dire du salon des inventions et innovations, qui mettent au point des jouets électroniques pour que nos chiens ne s'ennuient pas seuls à la maison ?

Des peluches avec puces intégrés pour que nos tous petits, s'ils les perdent, cette petite puce, bien entendu, également électronique, envoie aussitôt un bip d'alerte à ces chers parents, bien trop peureux d'égarer ce merveilleux doudou, si bien imposé par les nouvelles technologies ?!!

Que dire aussi du parapluie capable de détecter la pluie et envoyer un message d'alerte pour prévenir, son propriétaire qui malheureusement, trop tête en l'air a oublié ce fabuleux outil technologique...d'ailleurs je ne comprends même pas pourquoi, car ce parapluie mériterait un peu plus de respect, non ????

Un parapluie qui détecte la pluie, c'est quand même drôle aussi, non ?? Car il suffirait tout simplement qu'on lève un peu la tête, ou qu'on écoute la météo du jour, qui si je ne me trompe pas, me paraît coûter certainement moins cher, et polluerais aussi moins, puisque nous n'aurions pas besoin d'y intégrer encore une puce électronique .

Et toutes ces puces, ne finiront t' elles-pas, de nous faire sauter à leur place ?

Alors quand je vois toute la supercherie soi-disant écolo, que l'on nous bourre dans le crâne à longueur de journée, franchement, je me demande où et quand tout cela va s'arrêter...

Ce qui est drôle, c'est que si nous prenions 10 minutes pour jouer avec nos toutous, prendre nos enfants et les serrer fort dans nos bras en leur lisant une histoire le soir, jouer à des jeux de société avec nos ados, et essayer de nous passer légèrement de toutes ces futiles inventions, on s' apercevrai qu'on pourrait effectivement se passer un peu de toutes ces nouvelles et futures technologies, qui malheureusement sont bourrées de chants magnétiques, ou de puces au pouvoir hautement polluant.

Il est vrai qu'on ne pourrait plus vraiment se passer de ces progrès comme les ordis, les portables, ou même les micro-ondes, mais je pense que l'on pourrait se passer largement de toutes ces choses superficielles, que l'on met aussi beaucoup trop tôt dans l'environnement de nos jeunes enfants, quand on sait à la longue, les méfaits de toute cette évolution permanente, sur leur système neurologique.

Et il en va de même pour nous, avec tous ces objets constamment connectés, qui bientôt seraient bien capable de nous demander d'être bientôt leurs serviteurs, comme ces machines qui bipent dès leur cycle terminés, comme si de nous même nous ne savions pas en regardant nos montres et le temps de programmation, quand on doit aller les éteindre ??

Enfin bref, tout cela pour dire, que le Bio est bon pour la santé, alors qu'on fume à gogo, que moins se servir de nos voitures est bon pour notre air, alors que des usines le polluent en permanence, qu'il faut moins jeter de déchets polluants sous nos sols, alors qu'on fabrique tout et n'importe quoi, en sachant les retombées que cela implique pour nos nappes phréatiques, et nos sols....

On pourrait continuer longtemps ce débat, mais j'avoue que j'en ai fait brièvement le tour.

Et je me dis, que j'aimais cette époque où nous partions en vélo à l'école ou à pied, simplement en regardant le paysage, et en prenant le temps de vivre.

Ces moments où nous passions de longues heures mes frères et moi, à jouer ou s'inventer des parties de minus sur le sol en damier de notre cuisine.

Où je passais de longues heures à dessiner, ou aller chez mes amies pour jouer à des jeux simples, ou à discuter et réinventer le monde.

A l'époque, nous étions loin de cette avancée technologique, et je me demande si ce n'était pas bien mieux comme cela.

Au moins, nous polluions moins l'air, la terre, et surtout nos neurones...

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Le petit oiseau

Publié le 6 Janvier 2016 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Un oiseau sur une branche s'est posé

Un petit oiseau à la voix un peu écorchée

Il a chanté haut et fort une mélodie d'amour

A celle qui fut jadis, sa belle-de-jour.

 

Puis sa douce, s'est envolée

Sans dire un mot, elle a filé

Le petit oiseau a versé une larme

Revêtu sa plus belle arme.

 

Il a écrit avec l'encre de son chant

Des mots d'amour, des mots charmants

Le sifflement des battement de son cœur

Ces mots, qu'elle connaissait par cœur.

 

Jour après jour, plume après plume

Son encre criait, son parfum dans la brume

Pour que le matin sourit à sa belle

Et que la rosée sur ses lèvres ruisselle.

 

Mais les mots ont laissé place au vide

Et ont brûlé son cœur à l'acide

La rosée du matin s'est asséchée au soleil

Laissant sur ses yeux, une couleur vermeille.

 

Le petit oiseau, de la branche s'est envolé

Ses blessures lentement se sont refermées

Il a déployé ses ailes comme pour lui dire adieux

Jeté dans le vide, leurs souvenirs à deux.

 

Le petit oiseau vers le ciel s'est élancé

Regrettant sa belle qu'il avait tant aimé

Et de sa douce voix, il a chanté

Ce que sa plume, sur son cœur a gravé...

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Michel Delpech en chanson

Publié le 4 Janvier 2016 par Lourenço Pereira Rosa Maria

La femme de l'an 3000

Tu voulais l'inviter au restaurant chinois

Sur un air des voix du brésil

Tu voulais qu'elle soit fan de toi.

 

Être deux, comme vous, quand on ose

Claudine a grandi, mais t'en fais pas

Tout arrive, ce n'est pas grand chose,

Et viviane, elle était là aussi, ce lundi là.

 

Chez Laurette, elle se moque de toi

J'arrive trop tard, que c'est triste

Toi le petit musicien, elle était pourtant fan de toi

Plus d'Bac, pour l'entrée des artistes.

 

Les hirondelles sont parties

Les oies sauvages, et les amoureux

Oubliez tout ce que je vous ai dit

Quand on aime, on s'aime, mais il faut être deux.

 

Il voulait, une destinée, l'amour en wagon-lit

Un super Amour, pas la fin de vacances

Un voyage en charter, pour la vie, la vie

Sur le Loir-et-Cher de la petite France.

 

Les enfants du temps d'aujourd'hui

On vu pleurer le chanteur

Dis nous pourquoi, tu es parti

Toi Michel, la tête de turc, le chasseur...

 

Il n'y aura plus de divorcés

Pleure pas, tu nous a laissé des p'tits cailloux blancs

Mais le bal est fini, je n'irais pas te voir chanter

Moi qui était fan de toi, 62, nos quinze ans...

 

Bonne chance mon garçon

J't'embrasse

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Bonne et heureuse année 2016

Publié le 3 Janvier 2016 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Voici déjà la nouvelle année

Et avec elle beaucoup d'espoirs

Tant d'entre nous l'ont espéré

En glissant dans nos poches, nos mouchoirs.

 

Certains de nous ont perdus des êtres proches

Et certains remercient le ciel de les avoir près de nous

Il y a ces lueurs auxquelles on se raccroche

Et ces sourires qui nous font un bien fou.

 

Il y a ces visages que l'on ne veut jamais oublier

Et que les malentendus ont éloignés

Il y a aussi ceux qui nous ont mis de côté

Et qui n'ont pas cherché certaines vérités...

 

Il y a aussi ces deux années difficiles

Qui ont bien failli me faire tomber

Tous ces moments qui dans ma tête défilent

Et qui aujourd'hui m'aident à avancer.

 

Alors pour cette nouvelle année

Je renouvellerais un vœux particulier

Pour ma famille que j'aime et qui est à mes côtés

Merci à vous de me permettre de ne pas sombrer.

 

Merci à mes amis pour tout votre soutien

Je prie pour que le ciel veille bien sur vous

Quand j'ai pleuré, vous m'avez tendu la main

Et vous m'avez permis de rester bien debout.

 

Alors je souhaite du fond de mon cœur

A tous ceux et celles qui m'aiment sans me juger

Que 2016 nous apporte tout ce qu'il y a de meilleurs

Amour, santé, bonheur, cela vaut mieux que quelques billets !

 

Que cette nouvelle année vous sourie à vous aussi

Même si certains d'entre vous pensent que j'ai changé

Moi je suis toujours restée celle que je suis

C'est pourquoi pour 2016, je vous souhaite une bonne et sincère année !

 

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