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recueil de poèmes sur mes états d'âme

La potence Agricole

Publié le 24 Février 2016 par Lourenço Pereira Rosa Maria

 

Aujourd'hui j'ai pleuré des larmes de tristesse,

Parce que j'ai entendu cet homme aux actualités.

Il a parlé de suicide et j'ai compris sa détresse,

Devant un système, une justice et une inégalité.

 

Aujourd’hui, je vous ai vu une fois de plus en voyage d'affaire,

Serrant des mains, sourire, en ignorant ce peuple qui souffre.

Pourquoi toujours mettre le feu aux poudrières,

En les taxant encore, pour le faire toucher le gouffre.

 

Aujourd'hui, je vous vois dans votre costard deux pièces,

Et j'entends vos chers ministres et députés.

Mettre lentement tous ces agriculteurs en pièce,

Par des menaces d'emprisonnement, pour impayés.

 

Aujourd'hui, j'ai honte de ce gouvernement,

Qui se chamaille pour une place de président.

De tous vos beaux discours et boniments,

Et vos promesses perdues dans le vent.

 

Hier, aujourd'hui et demain,

Un agriculteur met fin à ses jours.

Et si vous leur tendiez un peu la main,

Au lieu de leur faire de beaux discours.

 

Hier, aujourd'hui et demain,

D'autres tomberont encore.

Parce que franchement, vous ne servez à rien,

Et que vous ne faites aucun effort.

 

Hier, aujourd'hui et demain,

Sont l'avenir d'un peuple que vous souillez.

Vous préférez vos repas mondains,

Richement préparés sur leurs charges, que vous dilapidez.

 

Aujourd'hui je pleure parce que je vous trouve indigne,

Pour hier, aujourd'hui et demain et cette injustice maligne.

 

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El amor cerca de Jesus

Publié le 23 Février 2016 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Que triste e la vida

Y que alégre es el amor

Cuando se tiene la dicha

De encontrarlo en el dolor.

 

Seguirle, es séguir viviendo

Morir, es estar con el

Si morimos o si vivimos

Todo le pertenese a el.

 

Que triste es vivir la vida sin amor

Si no se vive con el

El gran poderoso señior y salvador

 Porque todo le pertenese a el.

 

Joaquima Cepeda Lopez

 

 

Que la vie est triste

Et que l'amour est joyeux

Quand on a la chance

De le trouver dans la douleur.

 

Le suivre, c'est continuer à vivre

Mourir, c'est être avec lui

Si nous mourrons ou si nous vivons

Tout lui appartient.

 

Que la vie est triste sans amour

Si l'on ne le vit pas avec lui

Le grand puissant Seigneur et sauveur

Parce que tout lui appartient.

 

PS:

Je tenais à publier ce poème pour ma Mère, qui l'a écrit il y a des années, et c'est pour ne jamais oublier cette partie de sa vie, qui m'a peut-être influencé sur le chemin de la poésie.

 

Je t'aime Maman

Te quiero

 

 

 

 

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Similitudes

Publié le 21 Février 2016 par Lourenço Pereira Rosa Maria

 

 

Hier je circulais sur une ville de la région Bordelaise.

J'arrivais près d'un feu rouge, avec une banque sur la droite et un marchand de fruits et légumes sur la gauche. J’aperçois un homme à quelques mètres traverser la route et se diriger vers la gauche sans trop y prêter d'attention.

Puis quasiment arrivée au feu vert, une petite voiture essaie de descendre le trottoir, alors fair-play, je la laisse passer. Un couple attend le moment pour passer et moi j'attends que la voiture veuille bien avancer, chose qui ne se produit pas. Derrière moi, un petit groupe de jeune en voiture s'impatiente et klaxonne, et moi je regarde ce couple qui me fait comprendre qu'il n'y a personne au volant de cette petite voiture. Le problème est que je ne peux pas passer, car je n'ai pas assez d'espace pour me glisser sur le côté gauche à cause de plots de chantier de travaux sur la dite voie.

Derrière, les jeunes continuent à klaxonner bêtement, et moi je recule un peu pour me glisser sur le côté droit afin de me garer correctement.

Car j'ai compris que cet homme qui avait traversé la route, était le propriétaire de cette petite voiture qui gênait tout le monde.

Je me suis dirigée en courant vers le primeur, et j'ai essayé de voir la personne qui correspondait le mieux à celle que j'avais aperçu au loin. Je demande à un homme qui me répond négativement, puis je me concentre et là je vois la personne qui me semble être la bonne.

Je lui demande s'il est bien le propriétaire d'une petite voiture bleue garée de l'autre côté du trottoir, et il me répond positivement. Alors je lui dit rapidement que sa voiture a avancé toute seule et s'est déportée sur la route gênant tout le monde.

Il me remercie et file droit vers sa voiture et moi je repars vers la mienne, et j'entends effarée la file de voitures qui klaxonne stupidement sans essayer de comprendre ce qui se passe, ou pourquoi pas d'essayer de sortir de leur véhicule afin de voir s'ils ne peuvent pas déplacer le dit-véhicule.

Un homme au guichet de la banque a vu le propriétaire de la voiture se diriger vers elle, et n'a pas pu s'empêcher de lui vociférer des remarques virulentes, et moi je n'ai pas pu m'empêcher de lui répondre que ce n'était pas grave, que ça pouvait arriver à tout le monde.

Et je suis repartie tranquillement, et le propriétaire s'est garé un peu plus loin. Et la file de voiture en folie, a continué sa route comme si de rien n'était.

Tout ça m'a fait réfléchir ce matin, et je n'ai pas pu m'empêcher de me dire que les gens sont parfois stupides et que lorsqu'une embûche se trouve sur leur chemin, personne ne réagit efficacement, mais tout le monde suit bêtement la foule en colère sans essayer de trouver une quelconque solution.

Et malheureusement, je constate que dans la vie, tout est pareil.

Si je remplace cette petite voiture qui s'est déportée sur la route parce que son propriétaire n'a pas bien serré le frein à main, par une personne ayant subi un traumatisme par un membre de sa famille, et que cette dite personne s'est échouée sur le parcours de sa vie, et bien je constate que derrière, tout le monde klaxonne, mais personne ne réagit.

Et je ne peux m'empêcher de constater que cette personne qui était au guichet en train d'aboyer dans la direction du dit-propriétaire de la voiture, peut se comparer aussi, à une autre personne qui fait beaucoup de bruit, mais n'agit pas non plus.

En fait, tout le monde se soucie peu de cette petite voiture égarée sur la route ou de cette personne égarée sur son chemin de vie.

Mais tout le monde est d'accord pour se dire que si le propriétaire de la voiture avait bien serré le frein à main, la voiture serait bien garée sur le trottoir.

Et tout le monde est d'accord pour dire que si le tortionnaire de cette personne en souffrance avait pris soin d'elle au lieu de la blesser, tout irai bien aussi.

Mais au fond, que font tous ces gens, qui klaxonnent, râlent, s'impatientent, ou voudraient bien mettre une raclée à celui qui a commis ces erreurs.

Et bien ils continuent dans leur voie sans essayer de trouver une solution, qui permette à cette petite voiture de ne pas se faire cabosser par un autre véhicule au conducteur impatient, ou de trouver auprès du dit-tortionnaire, un chemin pour aller voir la dite personne en souffrance, pour la replacer en douceur sur son chemin de vie.

Qui peut se dire, qu'il n'a jamais commis d'erreurs ? Celui qui aboie, est-il meilleur que le propriétaire ? Est ce que les gens essaient de trouver des solutions, ou continuent-ils d'aboyer dans la même direction que la foule ? Qui a le courage d'aller vers le propriétaire de la voiture ou d'aller en direction du tortionnaire pour lui faire comprendre que sa victime est en souffrance par sa faute ?

Qui ose penser à cette petite voiture ou cette personne, qui est seule sur cette route, et qui par le biais d'une autre personne, pourrait elle aussi être mieux garée ou tout simplement, soulagée, rassurée et reprendre en douceur une meilleure route ?

J'ai fait ce pas vers ce conducteur, et j'ai fait ce pas vers cette personne en souffrance.

Car je n'ai pensé qu'à cette voiture qui risquait de se faire cabosser, et j'ai pensé à cette personne qui souffrait, et j'ai vu derrière tout un tas d'autres personnes qui ne bougeaient pas, ou qui aboyaient, mais sans chercher la vraie solution au problème quel qu'il soit...

Le conducteur est venu réparer son erreur, et le tortionnaire était prêt à demander pardon.

Et tout autour, une famille entière était prête à venir secourir cette petite âme en souffrance, et une seule personne est restée posée, à réfléchi et a osé trouver une solution pour que ce conducteur mette à l'abri sa voiture et que cette petite âme puisse retrouver une paix intérieure et une vraie famille qui l'aime et qui était prête à se remettre en question, pour elle et pour qu'elle puisse poursuivre sa route avec ou sans eux, mais tout simplement avec un pardon, qui me semble t- il mérite son écoute.

Alors autour de moi, j'ai continué de voir des gens qui aboyaient, et j'avoue que toutes ces fausses excuses que les gens ont, s'appellent surtout un gros manque de courage, ou de lucidité, ou même encore de lâcheté et on peut toujours aboyer à distance, ce n'est pas cela qui résout les problèmes.

Quelque part, il y a toujours des personnes qui aboient, et il y a peu de personnes qui osent courir des risques, prendre des responsabilités et souvent ces personnes qui bougent passent inaperçues, ou même finissent par passer elle-même pour des perturbateurs.

Quoi qu'il en soit, je ne fais pas partie de ces gens qui aboient comme tout le monde et il me semble que si je veux reprendre ma route sans cabosser cette voiture ou sans essayer de protéger cette âme qui pour moi, est quoi qu'elle en dise toujours en souffrance, je ressemblerais comme deux gouttes d'eau à tous ceux qui ne font rien, qui klaxonnent, qui râlent, mais surtout qui n'essaient pas de régler le vrai problème, sans violence, mais plutôt avec compréhension, afin que cette petite voiture et cette petite âme puissent toutes les deux s'en sortir indemne, et surtout qu'elle puissent continuer elles aussi leur chemin sans choc, mais surtout en refermant les blessures.

Rosi.

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La boîte de Pandore

Publié le 11 Février 2016 par Lourenço Pereira Rosa Maria

J'ai remonté un peu le temps, le temps d'une enfance.

J'ai vu cette petite fille pleurer, parce que son frère ne voulait pas d'elle pour jouer. Je l'ai prise par la main, et je suis allée le voir, en lui demandant pourquoi il ne voulait pas d'elle.

Il m'a dit qu'il la détestait, qu'il ne l'aimait pas. Ces mots dans la bouche d'un enfant, m'ont transpercés le cœur, parce qu'ils sont fort et violents à la fois...et l'on se demande pourquoi ces mots ?...

Alors j'ai voulu savoir pourquoi, et il n'a pas vraiment su me répondre.

La seule chose qu'il ait su me dire, c'est : C'est comme ça, je ne sais pas.

Et je lui ai expliqué mon histoire, avec mes deux frères.

Je lui ai dit qu'enfant, on se chamaillait souvent comme tous les enfants, mais que j'avais eu la chance d'avoir des parents qui nous aimaient beaucoup et qui nous avaient inculqués cette notion de respect entre nous.

Je lui ai dit que dans sa vie, il croiserait beaucoup de personnes bonnes ou pas, et que seul le lien fraternel était le bien le plus précieux. J'avais été élevée comme ça, sans aucun sentiment de différence, et l'amour que l'on se portait valait plus pour moi que tout l'or du monde.

Qu'il fallait lui aussi qu'il respecte sa sœur, car c'est de cette seule façon qu'elle le lui rendra plus tard. Et qu'il pourrait toujours compter sur elle, s'il en avait un jour besoin.

J'ai vu des larmes monter dans ses yeux et je l'ai pris dans mes bras, parce que j'ai senti que mes paroles l'avaient beaucoup bousculé. Je l'ai laissé pleurer tant qu'il en avait envie, parce que je voyais l'importance que lui procurait un tel chamboulement.

Plus tard, l'un de mes fils, m'a dit que je l'avait beaucoup touché. Je n'en ai pas su plus, mais j'ai compris qu'il m'en était reconnaissant.

Quelques années plus tard, j'ai gardé cette jeune fille une bonne partie de la journée.

Dans la matinée, elle m'a mal parlé à deux reprises, et je me suis tue, parce que je ne voulais pas casser cette petite journée passée avec elle.

Puis à table, elle a recommencé et là, je n'ai pas pu me taire.

Je lui ai dit que j'étais très contente qu'elle passe un moment avec moi, mais qu'il était hors de question qu'elle me parle comme si j'étais un chien. Elle m'a répondu que chez elle c'était comme ça qu'ils se parlaient.

Et à mon tour je lui ai répondu, que chez moi c'était différent. Que jamais je ne laisserais mes enfants me parler mal.

Elle m'a dit : pourquoi sinon tu leur mets une baffe ?

Et je lui ai répondu, que chez moi, on n'avait pas besoin de ça pour dialoguer et que je préférais de loin le dialogue et les explications.

Alors elle s'est tue, et notre journée s'est très bien passée par la suite.

En repensant à ces souvenirs, je ne peux m'empêcher de constater que nous parents sommes totalement responsables de leurs paroles et comportements.

J'aime ces deux enfants comme les miens et parfois je me demande s'ils le savent vraiment.

Il y a quelque temps à peine, nous avons tous traversés un violent orage qui a fait plus de dégâts que la tempête xynthia.

On a incriminé une seule personne sur laquelle toute notre attention s'est portée.

Puis avec le temps, j'ai cherché à voir plus loin. J'ai analysé certains comportements. J'ai repensé à ces enfants, à cette mère. Beaucoup de ces souvenirs sont remontés, des souvenirs que l'on met dans un petit coffre fermé à double tour. Des souvenirs parfois douloureux qu'on ne voulait surtout pas revoir monter à la surface, parce que la vie continue. Parce qu'on essaie de trouver un plan B.

Puis il suffit d'un petit rien pour que la clé ouvre à nouveau la serrure.

Et de se souvenir à quel point ces enfants comptent pour nous et pourquoi on a pas réagit avant. Peut-être aussi parce que nous ne connaissions pas tous les aboutissants.

Parce que finalement, on croyait que tout le monde était heureux.

Et puis un jour ce garçon devenu ado, vient se confier à moi. Il ouvre peu à peu sont cœur, et je lis dans son visage tant de peine, et je remonte alors à cette image qui me rappelle ce passage avec sa sœur.

Tout revient d'un coup, et je ne peux plus fermer les yeux, parce que je l'aime et parce qu'il a réellement besoin de cet amour et surtout ce cette écoute.

Alors j'ai ouvert la boîte de pandore, en sachant que je ferais sortir tous les démons.

J'ai cliqué en connaissance de cause, lorsque j'ai envoyé mes maux.

Je crois que beaucoup n'ont pas compris car au fond, eux non plus ne connaissent pas tous les aboutissants.

J'ai pensé très fort à cette famille et j'ai compris que jamais ils ne s'en sortiraient.

Parce que chacun d'eux se tait...

Parce qu'ils ont peur de lever le voile...

Parce que comme pour moi, ils pensent que le temps panse toutes les blessures, alors qu'elles fermentent jusqu'à ce qu'elles explosent.

Parce que la peur du non dialogue prend la place sur le silence et le renferment.

Parce qu'il faut beaucoup de courage pour réagir et se remettre en question.

Mais surtout parce que les douleurs dues aux enfances, mettent un frein au pardon, et que pardonner nous renvoie inévitablement à ces souvenirs que l'on veut enfermer à tout jamais.

Alors monte un sentiment d'injustice, de frustration, de déception, de rancœur, de colère, un cocktail explosif conduisant à ces silences et à ces non pardons.

J'ai cru ouvrir la boîte de Pandore, mais elle l'était déjà.

Parce que la colère et la haine, commencent très tôt. Parce qu'enfant, il n'y a pas toujours cette personne qui nous permet de comprendre.

Cette personne qui nous tend la main, ou qui s’intéresse à nous, lorsqu’on réagit avec notre vue d'enfant.

Parce que nous même sommes cette boîte de Pandore, dans laquelle on se referme et on s'isole, avec nos souvenirs douloureux.

Et surtout parce que personne n'ose bousculer cette boîte de peur de déclencher un cataclysme.

Alors oui, j'ai ouvert votre boîte parce que j'ai trouvé une clé.

Cette clé était un ado en souffrance qui essayait de sortir cette boîte. Alors j'ai regardé au fond de son cœur et j'ai écouté ses battements.

J'ai essayé de comprendre et de me souvenir et j'ai compris que le passé n'était pas la seule faille.

Qu'il fallait chercher un autre abcès, et que celui-là causait aussi des souffrances.

Alors j'ai voulu au travers de mes mots, faire comprendre qu'il n'existe pas toujours autour de nous, une seule et unique personne qui soit la cause de nos souffrances, mais qu'il peut en exister plusieurs, même différentes.

Cela passe par la douleur d'une réalité qu'on essaie souvent d'étouffer, mais qui est nécessaire pour sa reconstruction affective ou sentimentale.

Cela passe par une prise de conscience, une remise en question, un dialogue, mais surtout par deux mots, qui à eux seuls sont la véritable clé de notre bonheur :

LE PARDON

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Il est de ces gens sur cette terre

Publié le 9 Février 2016 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Il est de ces gens sur cette terre,

Qui ont souvent besoin de nous.

Mais avant tout, ce qui m'exaspère,

C'est que de nous, on s'en contrefous.

 

Ils sont tout gentil, tout mielleux,

Surtout pour leur rendre service.

Quand on les aide, on est merveilleux,

Si on ne peux pas, quelle injustice !

 

Il est de ces gens sur cette terre,

Qui pensent que nous leur devons tout.

Même, si on se traîne par-terre,

C'est pas grave, tant qu'on tient debout.

 

Ils sont insistants, voire impolis,

Ils s'impatientent, puis ils se vexent.

Comment allez-vous ? Je vous ennuie ?...

Je crois qu'ils ont perdu ce réflexe...

 

Il est de ces gens sur cette terre,

Qui ont oublié le verbe aimer.

Mais pour moi, il n'y a pas de mystère,

Ils nous aiment, tant qu'on peut les aider.

 

On est invisibles, superficiels,

Sauf, si c'est pour leur rendre service.

Leurs petits besoins existentiels,

Comptent plus, que tous nos préjudices.

 

Il est de ces gens sur cette terre,

Qui m'ont permis d'ouvrir grand les yeux.

Mieux vaut écrire que jeter la pierre,

Et rester caché, pour vivre heureux...

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Le voyage de l'amour

Publié le 6 Février 2016 par Lourenço Pereira Rosa Maria

 

Si la terre avait ton visage

Elle rayonnerai de mille éclat

Tes joues seraient son paysage

Et tes lèvres, son rouge grenat.

 

Si le ciel avait ton sourire

La joie s'y dessinerai sans fin

Les nuages se tordraient de rire

Enfermant leur pluie dans leur écrin.

 

Si l'espace avait ta pureté

Ton âme éclairerai sa voûte

Irradiant toute la voie lactée

D'une lueur qui vous envoûte.

 

Si l'amour devait te ressembler

Je lui offrirai un arc-en-ciel

J'y déposerais tous mes baisers

Le temps d'un voyage vectoriel.

 

Si tu étais l'univers entier

Je m'y glisserais tout doucement

Je ne cesserais de voyager

Suspendue aux aiguilles du temps.

 

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L'avantage d'être un humain, c'est qu'on a la faculté de pouvoir réfléchir dans le temps :

Publié le 2 Février 2016 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Quand on est enfant, on essaie d'apprendre par nous même, parfois en faisant des bêtises, mais nos parents sont là, normalement pour nous aider à ne pas en faire.

Adolescent, on se heurte à eux, car on pense qu'on a plus besoin d'eux pour savoir ce qui est bon pour nous.

Puis vient l'âge adulte, où normalement on est capable de prendre toutes les bonnes et sages décisions.

Mais cela est bien plus complexe qu'il n'y paraît, car dans ce processus d'apprentissage et de construction de soi, on passe par tout un tas de questions et qui parfois, nous mène à demander sans cesse l'aide d'une tierce personne, qu'elle soit amicale, familiale, ou affective …

Enfant,

on marche à quatre pattes, on met tout à la bouche, puis on se lève et on découvre le monde.

Nos parents nous montrent le chemin vers cet apprentissage, quelquefois d'une façon stricte ou parfois d'une façon beaucoup plus relâchée.

Les parents ont tout pouvoir et nous leur sommes attentionnés car c'est ainsi qu'on voit les choses.

C'est naturel.

Adolescent,

on commence à réfléchir par nos propres moyens et on commence à avoir une vision de la vie, d'une autre manière.

Il se peut que l'on passe souvent par des complexes, des abus, des divorces, des moqueries, rackets, tout un tas de phases dont nous seuls entrevoyons le côté obscur, souvent par peur de le dire à nos parents. Alors,vient souvent cette phase où l'enfant s' introvertie, puis s'isole ou même se révolte...

Le parent devient alors, un sujet de discorde...et on pense qu'il ne détient pas tout le savoir pour nous aider.

Souvent parce qu'ils en sont la cause, parce qu'ils n'ont pas su voir, ou tout simplement parce qu'on les met à distance, car on pense être suffisamment solide pour affronter ce qui nous arrive.

C'est conflictuel.

Adulte,

ça y est, on y est enfin dans cet univers où l'on détient la vérité absolue.

Nos parents sont démodés, leur avis ne nous intéresse pas vraiment, car nous avons évolué, mais de notre point de vue... « pas eux ».

Ils nous voient avec leurs yeux de parents, pensant que nous sommes toujours restés enfants, car c'est ainsi qu'ils nous verront toujours d'ailleurs.

Nous on travaille, on s'assume, on se sent fort, suffisamment capable d'affronter tout ce qui se mettra sur notre chemin !

C'est le pouvoir de décision.

Plus besoin de personne ???

Si on cherche bien, était-ce vraiment le cas ??

N'avons nous pas, par moment pris le téléphone, ou la voiture pour leur demander un précieux conseil, voire même un service ?

Ne nous sommes nous pas confiés sur certains petits problèmes existentiels, oh rien de grave, mais pourtant un petit détail que l'on arrive pas à éclaircir tout seul ??

Et quand vient à notre tour, le rôle de devenir parents, ne leur demandons nous pas de nous garder nos chérubins, pour prendre un peu de temps pour nous ?

Ou de les garder lorsqu'ils sont malades, parce que nous ne pouvons pas quitter notre travail ??

Voire même une petite aide, car nous sommes parfois dépassés par leur petit caractère et qu'ils sont parfois ingérables ?

Et comment voyons nous leur avenir justement ? Est-ce que nous reproduisons pas parfois inconsciemment le même parcours que nos parents ? Ou bien on se dit, que nous serons différents, parce que leur éducation ne nous a pas toujours convenu ?

Mais si on cherche bien, vraiment...

Sommes nous capables de dire en toute franchise, que nous avons été des enfants faciles à vivre, des ados compréhensifs ?

Si nos enfants nous font tourner en bourrique, est ce que nous n'avons pas fait pareil ?

Avons nous été présents pour eux lorsqu'ils ont été en difficultés financière ou affective ?

Ont t' ils souffert eux aussi, de par leur passé ?? Pourquoi ont-ils agit de telle ou telle manière avec nous ?

Avons nous pris le temps de discuter avec eux, ou même pris le temps de discuter avec nos propres enfants ?

Avons-nous suivi ou pas le même chemin éducatif qu'eux, ou avons-nous été peut-être pire qu'eux finalement ?...

Qu'attendons nous au juste de nous même, d'eux, et ou de nos propres enfants ?

La vie est un chemin de multiples aventures agréables ou pas, mais ce qui est certain, c'est que rien n'est aussi facile qu'on pourrais le croire...

Je pense surtout que pour vivre pleinement et surtout sereinement, il faut toujours savoir se remettre en question.

Car aussi simple que paraît la vie, elle est pleine d'embûches, et même si l'on devient adulte, rien n'est naturel, tout est conflictuel, et surtout, nous avons tout à fait le pouvoir de décision...

Mais quelles sont les bonnes décisions ?

L'avantage d'être un humain justement, c'est de savoir y réfléchir, de ne pas hésiter à se remettre soi-même en question, et surtout de ne pas juger définitivement tel ou tel parents, sans essayer aussi de savoir quelle a pu être son enfance.

Car eux aussi ont été enfants, ados et adultes, et eux aussi ont certainement leurs propres démons, comme nous pensons que nous les avons eu...

Je suis heureuse d'être humaine, car notre intelligence spirituelle, évolutive et surtout constructive passe surtout pas toutes ces remises en question. Une chose est certaine, c'est que l'on pense souvent que l'on a besoin de personne et encore moins de nos parents, mais que par leur éducation, nous sommes malgré tout lié avec eux, sur notre propre vie d'adulte, avec tous les tumultes que cela implique, et parfois qu'on le veuille ou pas, nous avons tendance à reproduire cette même éducation...

Il m'a fallu longtemps pour me rendre compte de certains besoins dont je manquais enfant, ado, et je me rends compte aujourd'hui, avec mes propres enfants que j'attends la même attention, et j'en arrivais parfois même à les faire culpabiliser...

Ce qui pour moi a été un choc, car en fait, si je remonte à mon passé, je me rends compte que ce manque d'attention dont j'avais tant besoin, venait ni plus ni moins de ma mère...

Bien qu'elle m'ait toujours donnée beaucoup d'affection, il me manquait le reste « l'écoute et la communication ».

J'avais besoin de cette écoute, et de cette revalorisation par complexe intérieur, et je me suis rendue compte que j'avais ôté de mon éducation parentale, par manque de temps ou trop de fatigue quotidienne, la même attention à mes enfants...

Et je me dis, que plus tard, si je n'avais pas fait cette introspection, ils auraient souffert eux aussi de ce manque d'attention et cela aurai traversé encore d'autres générations.

Car nos émotions, nos sentiments, nos frustrations, nous conduisent irréductiblement à perpétuer nos erreurs, à plus ou moins grande échelle.

Il arrive aussi parfois que nous ne suivions pas ce chemin, ce qui est formidable, car cela veut dire tout simplement que nous avons toujours la possibilité de changer les choses, et c'est en cela que l'intelligence humaine, nous prouve que nous sommes bien maître de notre destin.

A nous de choisir celui qui nous semble le meilleur...

Enfant, adolescent, adulte... un chemin instable dont nous ne maîtrisons pas forcément le parcours, mais dont nous pouvons en changer nous même les règles afin d'essayer d'être indulgents, compréhensifs, attentionnés, mais surtout heureux et en paix avec nous même...

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