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recueil de poèmes sur mes états d'âme

APOSTROPHE

Publié le 8 Mai 2024 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Hier soir comme nombre d’entre nous, j’ai appris le décès de Monsieur PIVOT. Bien que la mort n’épargne aucun de nous et laisse chaque famille dans le désarroi et la plus grande tristesse, je n’ai pas éprouvé de compassion pour ce grand homme de la télévision.

La principale raison au fait que cette nouvelle ne m’ai pas attristée, est que ce dernier dans son émission “APOSTROPHE”, invitait toutes sortes de personnes connues, bien et moins bien. Parmi certains de ses invités se trouvaient des monstres.

Je cite par “monstre”, un écrivain comme Mr Matzneff, qui sous le couvert d’auteur écrivain, car d’auteur, il n’avait que le nom que lui prêtait la haute société, ose écrire ses dérives sexuelles auprès de jeunes enfants et adolescentes.

Je cite de monstre, un ami de ce dernier, Mr Sollers Philippe, traitant Madame Bombardier Denise, de connasse et mal baisée sur le plateau. Cette dernière ayant été la seule personne censée de l’ émission à dénoncer les actes pédophiles de Mr Matzneff.

Je cite aussi de monstres, toutes les personnes présentes dans cette émission, qui ont rit et approuvées ces auteurs et amis, qui se sont rangés du côté d’un personnage cynique et infâme.

Doit-on dénoncer en direct, dilapider la seule femme qui a osé dénoncer de tels gestes? Doit-on la faire taire doucement, comme si son propos dérangeait en repassant la parole à Mr Matzneff?

 

Je cite de monstre également Mr Cohn-Bendit Daniel, qui a osé dire le bonheur qu’il éprouvait lorsque qu’une enfant âgée de 5 ans est venue lui ouvrir la braguette. Citant de fantastique et de jeux de tels agissements. Député Européen de 1994 à 2014.

Je cite de monstres des personnalités comme Yves Saint-Laurent, Monsieur Bergé Pierre, qui ont soutenu Mr Matzneff. Ceux-ci ayant édité une bande dessinée destinée aux adultes “La vilaine Lulu” et est toujours commercialisée à ce jour. Des scènes morbides, comme décapitations d’enfants, massacres ou autres, sous le couvert de l’art sont acceptées.

Je cite de monstres toutes ces personnes qui n’ont pas osé se révolter contre de tels propos sur une chaîne télévisée de grand écoute.

Il est vrai que ces années là prônaient une libération sexuelle et il était prôné, d’interdire l’interdiction.

 

Mais au final, cela arrangeait une classe sociale, qui au nom de l’art d’écrire, tolérait la pédophilie.

 

Mr Pivot, comme tous les invités, riait de tels propos. Doit-on rire lorsque des hommes “connus”, parlent de dérives sexuelles auprès de jeunes enfants à la télé ou en livres?

 

Il était normal d ’accepter ces dérives et d’en parler aux écrans, et il était anormal et punissable de les dénoncer. Les journalistes qui s’y sont collés n’ont pas eu le même succès que Mr Pivot.

 

Alors, il est toujours triste de voir une personnalité disparaître. Mais, il faut se demander si cette personne “mérite” une acclamation?

 

Il y a tant de gens biens connus et méconnus qui ont porté l’humain vers le haut et le respect. Il y a tant de journalistes et essayistes qui restent dans l’ombre et doivent se battre pour la dénonciation d’actes pédophiles.

 

Entre apostrophes, je me permettrais de dire que Madame Bombardier Denise est décédée, à l’âge de 82 ans, et qu’elle méritait certainement bien plus qu’on lui rende des hommages qu’elle n’a pas reçu à sa juste valeur.

 

Entre apostrophes, je préfère rendre hommage aux vrais auteurs et journalistes qui restent dans l’oubli.

 

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Lettre à nos enfants

Publié le 9 Avril 2024 par Lourenço Pereira Rosa Maria

 

 

Parfois, on se demande pourquoi on a envie d’écrire. Pour moi, c’est évident. Je ne fais pas de romans, je fais juste des poèmes ou des textes, suivant mes émotions.

J’ai besoin d’écrire ce que je ressens, auprès des personnes qui m’entourent et j’éprouve ce besoin de le mettre en mots.

Nous, les mamans, nous ressentons ces émotions fortes qui nous lient à nos enfants. C’est comme ça, nous les avons portés. Qu’on le veuille ou non, ils sont le reflet de notre bonheur, de nos craintes, de nos conflits.

On les voit grandir, s’épanouir, s’émanciper, et eux, ils nous voient vieillir. Il en est ainsi, et nous devons l’accepter. C’est difficile de couper ce fil, ce lien qui nous unit à eux. Nous les avons porté si longtemps en nous, nous leur avons accordé toute notre vie, notre temps, notre amour.

Et pourtant, il est de notre devoir de les accompagner dans leur envol, pour leur bien à eux, leur épanouissement. Ils feront leurs propres choix aussi bien dans leurs environnements professionnels que dans leurs vies personnelles. Ce sont leurs propres histoires, non les nôtres.

On a toujours envie, qu’ils soient notre reflet. Celui de notre réussite, de nos craintes, mais sans qu’on le veuille, on a parfois tendance à leur faire porter aussi, celui de nos faiblesses.

Quand on fait le choix d’avoir des enfants, on doit faire ce choix, non parce qu’on se sent seuls, parce qu’on pense qu’ils vont sauver nos couples, parfois en difficultés, mais surtout, on ne doit jamais le faire, dans le but, qu’ils deviennent un jour nos nounous.

Penser de cette façon est une forme d'égoïsme. Les enfants, on les fait en aimant la vie. On les fait pour nous, pour nous rendre heureux, même si ce chemin est bien difficile parfois.

Lorsqu’on va mal dans nos couples, on a tous tendance à se cacher derrière nos enfants. On le fait tous, et je le sais, parce que je l’ai fait. On a surtout pas le courage d’affronter ce qui ne va pas. Avoir des enfants met à mal tous les couples. Ceux qui disent le contraire, et bien, je les admire!

Ces difficultés, on les surmonte ou pas. Ce sont nos choix d’adultes, non celui de nos enfants. J’ai mis longtemps à comprendre cela, et je sais combien nous sommes nombreuses à penser que nos enfants doivent être nos éponges, nos médiateurs.

Si nos vies ne sont pas celles que nous avons désirées et que nous nous cachons derrière une incapacité à réagir, nous n’avons nullement le droit de faire porter ce fardeau à nos enfants.

Nous sommes des adultes intelligents, dotés de grandes capacités. La seule chose qui manque à l’humain est juste “du courage”.

Nos parents ont quittés leurs familles, parfois, leurs pays. Ils ont fait leurs choix à eux pour suivre leurs chemins. En nous ayant à nous, leurs enfants, ils ont crées leurs familles. Et pour nombres de ces parents, ils ont oubliés à leur tour de couper ce fameux fil, qu’eux-mêmes, ont coupé lorsqu’ils sont partis vivre leurs vies.

Nos enfants doivent être libres, comme nous l’avons été. Nous ne sommes pas leurs cellules, ni leurs geôliers. Ils ne sont pas non plus, les témoins de nos vies, de nos peurs, de nos conflits, de nos erreurs. Nous n’avons pas sous le couvert notre de nos peines ou notre manque de courage à les culpabiliser. Nous avons tous tendance à le faire, nos mamans le font, parfois sans s’en rendre compte. J’ai essuyé longtemps ces culpabilisations et je le subis encore, malgré la maladie, avec la mienne.

Je me suis toujours dit, au fond de moi, que je ne ferais jamais cela. Je pense malgré tout, d’une certaine façon que mes enfants ont dû parfois, ressentir la même chose. On reproduit malgré nous, les mêmes erreurs.

Mais, avec de l’aide et de la volonté, surtout, celle-ci, nous avons le choix de changer. J’ai changé! Du moins, je le pense!!

J’ai coupé ce fil pour les aider à prendre leur envol. Couper le fil, ne veut pas dire, qu’on va les perdre! Bien au contraire, parce que parfois, à force de le resserrer au lieu de le couper, on obtient l’effet inverse.

Mes enfants sont de beaux et bons adultes, ils font leurs vies comme ils le souhaitent et je me réjouis de ce qu’ils accomplissent. Ma joie de maman, c’est ce cadeau là!! J’ai réussie ce que je désirais le plus. Avoir des enfants, et les sentir heureux!! Et s’ils ne le sont pas toujours, et bien, je peux les accompagner, sans l’imposer, en sachant rester discrète.

On oublie bien trop souvent, que nous ne les avons pas mis au monde pour nous, mais pour eux. Et parfois, on souhaite égoïstement, parce que nous les avons mis au monde, qu’ il est de leur devoir, de rester auprès de nous, quand nous nous sentons seuls, ou que nous n’allons pas bien.

Cela ne s’appelle pas de l’amour. Nous n’avons pas le droit de les culpabiliser pour nos choix de vies, qu’ils soient bons ou mauvais. On a parfois tendance à l’oublier!

J’ai toujours demandé pardon à mes enfants et je le fais encore, si je n’ai pas toujours été à la hauteur de la mère que je voulais être. Je n’ai rien à leur demander en retour, si ce n’est que leur amour, et j’espère le mériter... C’est la seule chose que j’espère d’eux, pour moi, non qu’ils veillent sur moi. Car ça, c’est juste mon devoir à moi!!

Il est de notre devoir à toutes, nous mamans, mais aussi papas, d’exiger cette seule chose en retour, qu’est le simple amour de nos enfants.

Nous n’avons pas à leur dire que si nous leurs avons sacrifiés nos vies, ils nous le doivent. Que s’ils sont nos enfants, leur devoir est de se sacrifier pour nous. Nous n’avons pas le droit, parce que nous ne travaillons plus, de leur imposer de venir nous voir plus souvent. Leurs journées sont longues et difficiles comme l’étaient les nôtres, ou comme elles le sont encore si nous travaillons toujours.

Nous n’avons pas le droit de leur faire subir nos propres peines, car ce ne sont pas les leurs. De leur imposer nos choix de vie, car les nôtres ne sont pas toujours les bons. Nous ne devons pas les faire culpabiliser pour nos manques de courage, car eux, ils en ont!! Je dirais même parfois, que les miens m’ont souvent ouvert les yeux!! Je les en remercie!! Nous sommes qui nous avons choisis d’être, et nous ne sommes les prisonniers de vos vies, que parce que nous le voulons bien. Nous nous cachons trop longtemps derrière nos enfants, juste parce que nous avons peur des chamboulements que cela engendre.Si nous vieillissons seuls, c’est parce que cela fait partie de la vie, de ce cheminement. Si nous avons la joie de voir ou d’entendre nos enfants, d’avoir leurs présences, leurs visites rapprochées ou non, et bien, on doit les en remercier du font du cœur, parce que là, c’est le plus beau cadeau qu’ils nous font.

Et ce cadeau là, ils le font uniquement par “ Amour”.

A nous, de l’accepter les bras ouverts, et avec notre plus beau sourire!!! A nous de leur demander pardon, si nous avons accepté d’eux autre chose que cet amour, car quand on a des enfants, c’est juste cela que nous sommes en droit de recevoir d’eux!!!

 

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Lettre à Monsieur le Président de la République

Publié le 5 Janvier 2024 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Monsieur le Président de la République,

Avec le respect que je vous dois, quand au titre de Président, vous n’en restez pas moins, un homme, comme chacun de nous.

Je m’adresse à vous en cette nomination d’homme, et non de titre, afin de porter votre regard en ce sens, sur notre société.

Le monde est tel qu’il est depuis la nuit des temps. Il y a le bien, mais il y a surtout le mal. Il y a eu les guerres, il y a eu les paix. Chaque fois, ces guerres n’ont été que de pouvoir et de domination. On se dit qu’avant les hommes devaient manquer d’intelligence pour en venir à des massacres, à des atrocités, dont si on en vient à se les imaginer, notre âme en perdrait son humanité.

Les siècles passent, les années se poursuivent, et aucun homme au pouvoir, ne semble apprendre de ces erreurs, de ces violences, barbaries, massacres, viols, tortures...

L’homme au final est bien moins humain que nos animaux.

Le pire dans toute l’histoire de l’homme, est que ceux qui sont au pouvoir, baissent la tête, se mettent un voile devant les yeux et finissent par protéger ceux qui sont leurs égaux.

Plus encore, lorsqu’il s’agit en toute connaissance de cause, de leurs méfaits. Il y a absolution, sous couvert d’immunité diplomatique. S’il sont poursuivis, et nombres d’entre nous, citoyens, en connaissons l’ampleur, ils restent toutefois impunis et sont toujours en attente de jugement, ou bien sont jugés de peines avec sursis.

Mais pense t’on au non sursis des victimes? Toutes ces femmes, hommes, enfants qui subissent la violence des plus forts?

Vous avez fait de nombreuses promesses, lors de votre mandat. j’ai voté pour vous, mais pas par conviction, mais contre Madame Le Pen. Il y a une certaine différence. Voter pour un Président, avec conviction, c’est mettre toute sa confiance en lui. C’est penser que ce dernier fera la différence. Qu’il sera meilleur, et qu’il aura appris des erreurs des autres. Je ne dis pas qu’aucun n’a rien fait de bien, parfois, ça a été le cas.

Je constate juste qu’au fond, la violence, l’injustice, et l’impunité continue.

Il y a quelques années que j’ai pris connaissance de tout ce qui concerne la violence faite aux enfants. Jamais de la vie, je n’aurais pensé les atrocités que j’entend, quand j’écoute ceux qui en parlent le mieux. Les pédopsychiatres, avocats, associations, policiers, journalistes impliqués, mais surtout, les victimes ...

Pour les émissions télévisées, comme “Apostrophe”, les auteurs tels que Gabriel Matzneff, et Daniel Cohn-Bendit essuyaient des rires et des applaudissements lorsqu’ils mentionnaient leurs conquêtes, ou attraits sexuels envers les jeunes et très jeunes enfants. J’étais très jeune à l’époque, moi aussi, et je ne regardais pas ces émissions. Ce que je regrette aujourd’hui, car je me serais impliquée bien avant dans cette noble cause, qu’est la protection de nos enfants.

Il faut des mouvements, de personnalités comme Camille Kouchner, belle-fille de Monsieur Olivier Duhamel, auteur de “Familia Grande”, Vanessa Springora “ Le consentement”, Francesca Gee, victimes de Gabriel Matzneff, et d’autres, pour que le sujet de la pédophilie prenne une autre tournure.

La libération d’après 1968, n’est pas synonyme d’ouverture à la pédophilie et aux réseaux criminels en tout genre, comme il nous avait été permis de nous le faire croire.

Je remercie tous ceux qui se battent au quotidien pour donner la parole en livres, documentaires, reportages, et films, “ je cite entre autres, Sound Of Freedom”, afin de nous offrir une conscience qui est celle d’un crime hors norme et qui s’apparente d’une certaine forme aux plus gros crimes de guerre et d’inhumanité que l’humain étouffe et perpétue sans impunité depuis des millénaires, car oui, cela remonte à des siècles en arrière.

Je vous écris cette lettre, qui bien sûr ne sera pas lue par vous, et peut-être pas lue, tout court, mais je le fais quand même, pour mes convictions personnelles. J’ai 2 enfants, adultes maintenant, et je sais que si l’un d’entre eux avaient subis des violences sexuelles, je me serais battue comme le font ces victimes. J’aurais porté plainte contre ces criminels, mais aussi contre l’Etat. Nul n’est sensé ignorer la loi. Et si justice existe, elle se doit comme son titre l’indique de l’être, donc de punir ces agresseurs comme il le faut.

Dans votre discours, sur les violences sexuelles faites aux mineurs, vous dites : “ On vous écoute, on vous croit”, assurez vous aux victimes.

Mais que faites vous, quand nous savons qu’en Dordogne, le centre de détention de Mauzac, offre aux agresseurs, un espace de vie à l’air libre, dont eux-même détiennent la clé de leurs chambres et circulent librement. Quand nous savons aussi, que la majorité sont de toutes classes sociales, et que nombres d’entre-eux sont des pédophiles et agresseurs sexuels.

La peine de mort fût retirée pour soi-disant éviter des erreurs judiciaires et punir des innocents. Ce dont je doute, permettez moi de le croire. Je pense que c’était surtout pour protéger certaines catégories de personnes.

Aujourd’hui, de vrais criminels vivent mieux que certaines personnes, que nos SDF, que nos victimes d’abus sexuels et autres. Pour ceux qui sont d’une plus haute sphère, ils vivent tranquille leur impunité, sans trop de médiatisation.

Je pense entre-autres, à ce Magistrat de Dijon, juge pour enfants, mis en examen, pour offrir le viol de sa fille, mineure de 12 ans, non suivie d’acte. Une peine qui au final s’est avérée par 2 ans d’emprisonnement avec sursis, avec obligation de soins, et retrait de sa magistrature. Ce dernier ayant toujours le droit de voir sa fille, alors que d’autres parents en sont privés, pour des raisons bien moins graves.

Je pense aussi à ce Maire de Lyon qui sous le couvert de l’ART, a subventionné avec l’argent public, une compagnie artistique travaillant autour de l’écosexualité. Ces derniers circulaient nus devant les parents et enfants, dans un jardin entouré de sextoys et où l’on peut voir un des artistes, ayant un rapport d’ordre bien particulier envers la nature.

Je pense aussi à ces enfants, éduqués très précocement à la sexualité dont l’OMS, et l’Etat, en font un de leur point d’honneur. Il me semble Monsieur le Président, que l’éducation sexuelle des enfants dès l’âge de 3 ans, est une aberration mentale.

Aujourd'hui, nous sommes entourés d’enfants à qui l’ont fait croire qu’être mieux éduqués sexuellement, va leur apporter du bonheur dans leur relation future, et comment on doit s’y prendre.

Pensez-vous réellement qu’enseigner à des jeunes enfants, l’anatomie du corps, la masturbation, et comment se servir de certaines parties de leur corps, pour prendre et donner du plaisir en retour, va empêcher un agresseur de profiter de lui ou d’elle?

Il me semble pour ma part, que l’enfant a le droit fondamental d’être un enfant, de garder son innocence, et de se protéger de tout ce qui le sexualise, dans notre esprit à nous d’adultes. Car au fond, ce n’est pas à nous adultes, de les pousser à la sexualisation, mais plutôt de les pousser à l’apprentissage de l’éducation et du respect aux autres. C’est cela qui fera d’eux des êtres stables et bienveillants.

Il me semble qu’il est de notre rôle à tous, de les protéger des autres, êtres malveillants, non en les sexualisant, mais plutôt en leur offrant la capacité morale de les en protéger.

Le niveau intellectuel d’une personne ne se mesure pas à son intelligence, mais à ce qui le rend meilleur pour lui-même et les autres. Le rôle de vous tous, Président et ministres, qui nous gouvernez, qui avez suffisamment étudié pour comprendre ce rôle que vous avez décidé d’endosser, doit faire de vous des hommes intelligents. Du moins, c’est ce qui doit en résulter lorsqu’on arrive à vos échelons politiques.

J’ose espérer, non par ce courrier, bien entendu, car je ne suis qu’un minuscule grain de poussière à votre égard, mais par la voix des victimes, et de ces soldats qui se battent dans l’ombre, qu’un jour, nos enfants, seront heureux de vivre dans un monde, sans viol, et sans peur.

Mais pour cela, il faut d’abord des adultes et politiques sans faille, et une vraie justice et pourquoi pas la remise de peine de mort pour les vrais criminels. Car quand on ose violer, tuer et torturer, celui qui le fait, sait pourquoi et comment il le fait, au moment où il le fait.

Une peine de prison avec ou sans sursis, ne rendra jamais la vie et la santé mentale des victimes et de leurs familles, à qui, on leur a volé. Un agresseur sortira rapidement de sa prison, refera sa vie ou commettra d’autres crimes.

Mais la victime, elle mourra dans son cœur et dans son âme, et pour ceux qui se sont éteints suite à leur agressions, ce sont les familles qui serons brisées. Et la double peine pour ces victimes, sont l’agression elle-même, mais surtout l’impunité contre leurs agresseurs.

Aujourd’hui, c’est le procès de Gérard Depardieu qui à vos yeux reste un montre sacré. Mais moi, pour ma part, je pense que c’est surtout un monstre, tout court. Mais que ce qui l’ont accompagné par leur soutien, leur regard et leur inaction sont tout autant coupables que lui.

Je pense également, que toutes ces personnalités que l’on idéalise de part leur statut social et identitaire dans un milieu corrompu, quel qu’il soit, ne le mérite pas. Celui qui voit, celui qui sait et qui ne change pas les choses, ne vaut pas mieux que celui qui agresse ou qui tue.

J’ai voté pour vous Monsieur le Président, une fois de plus, mais j’ai encore voté contre un parti politique qui me semble à l’encontre de mes valeurs. Je fais partie de ceux et celles qui croient encore à un vrai Président, quel que soit son étiquette politique. Un vrai Président est celui qui protège son peuple, et qui le lève vers le haut.

Je crois aussi à un Président, qui prendra enfin de vraies mesures contre la pédocriminalité. A un Président et des ministres qui soient à l’image de leurs rôles de protecteurs. Mais qui soient aussi à l’image d’une véritable justice.

Liberté, Egalité, Fraternité est la devise de la République Française.

J’ose encore y croire.

Avec tout mon respect, 

Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l'expression de mes respectueuses salutations.

Rosi

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Révèrence

Publié le 28 Décembre 2023 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Merci,

À vous Madame,

D’avoir croisé nos routes,

Avec cette douceur qui fût votre.

Merci pour votre respect, votre écoute,

Et votre soif de vivre et d’aimer chacun de nous.

 

Bien heureux, nous qui nous avons côtoyé,

Emerveillés par votre intelligence.

Y avoir su lire dans vos yeux,

Tout votre amour.

 

J’ai été touché par l’hommage de celui qui fût comme un fils pour vous, par son amour inconditionnel, pour une personne inconditionnelle. Une femme de conviction, qui a su avec bravoure, affronter tout ce qu’une vie peut lui affliger sur son chemin.

Une femme qui aimait son prochain, sans le juger, tel que nous sommes tous, avec nos qualités et nos défauts.

Une femme avec qui j’adorais discuter parfois de longues heures... Ces heures qui passaient si vite, sans que jamais, on ne s’en lasse...

100 ans, ça paraît si fou quand on y pense, vous qui ne faisiez pas votre âge....Vous qui aimiez cette vie, et qui n’étiez pas prête à vous laisser faire, par ses trouble-fêtes.

Mais cette vie finit toujours par nous imposer sa voix, son chemin, et vient avec ses bras, nous envelopper dans ses draps blancs.

Quand on est prêt à la suivre, elle nous tient chaud, elle nous rassure, elle ne nous veut que du bien.

Et nous aussi, quand nous sommes prêts à l’accepter, on lui fait confiance, on lui sourit, et on prie pour que les nôtres continuent leur chemin.

On veut qu’ils soient heureux pour nous, pour eux, car la mort ne doit pas être triste. Les deux sont liés pour toujours. Comme l’infini, il y a des naissances et des départs, c’est ainsi...

Quelle belle révérence à la vie!

Vous lui avez été fidèle, votre bravoure, votre résilience, votre respect, vos valeurs, votre amour, tout ce qui a fait de vous, cette grande Dame, qui allez laisser un vide en chacun de nous, au creux de notre petit cœur....

Mais quelle chance pour nous de vous avoir accompagné dans votre voyage...

J’espère que vous avez ressenti cet amour en chacun de nous...

Il était là, pour vous tenir chaud, et vous, vous resterez bien au chaud dans chacun de nos cœurs...

 

Nous vous aimons...

 

 

Image libre de droit Pixabay

Auteur: ArtsyBee

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Je veux bien être le relais

Publié le 9 Décembre 2023 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Il y a quelque temps déjà, que je n’avais écrit ni un poème ni un texte. Depuis quelque temps, ce sont les textes qui ont pris un peu plus de place. Dans les poèmes, ces quelques vers ne sont pas suffisant pour exprimer tout ce que je ressent. J’ai moins de ressentis et moins de choses à exprimer depuis quelque temps. Peut-être parce qu’au travers de tout ce que j’ai déjà écrit, je me sens bien et plus en paix avec les autres et moi-même.

Aujourd’hui, je reprend l’écriture pour exulter un autre ressenti très fort. Celui du rapport de l’adulte à l’enfant. En particulier, celui du corps et de l’abus de pouvoir.

Quand je suis partie ce matin pour aller voir “Sound of Freedom” au cinéma, j’ai allumé ma radio et j’ai entendu “The Children of the sky”, d’Imagine Dragon, groupe que j’adore.

Je me suis dit de suite: si ça c’est pas un signe!!

Depuis quelques années, suite à des évènements proches, ce sujet est devenu pour moi, comme une cause forte. Je ne savais pas que les enfants, subissaient des violences comme des viols ou des meurtres par des personnes de même famille ou par des réseaux pédocriminels.

Déjà, parce que les victimes restent si silencieuses et que personne n’ose aborder ce sujet. Et également, parce qu’enfant, si ce sujet passe rapidement, très rapidement aux infos, on ne l’intègre pas et on en comprend pas l’envergure. On reste un enfant, avec insouciance que ça implique. Un enfant, c’est sacré. Aussi, parce que mes parents étaient des parents formidables qui ont su nous éduquer et nous donner des valeurs. Ils ont su faire de nous des enfants heureux et des adultes respectueux.

Il y a quelque temps, j’ai compris que tout le monde ne fonctionne pas comme cela. Mais le pire, c’est que si moi, je trouve certains comportements inadaptés envers des enfants, les autres ne le voient pas comme moi. Je me suis mise en retrait, pendant quelques années, pour me protéger, mais je n’ai jamais pu oublier ce que j’ai entendu, ni vu.

Quand on sait, on ne peut plus fermer les yeux.

J’ai découvert grâce à “you tube”, Karl Zero et son combat contre la pédocriminalité. Depuis, c’est vrai, ça a crée en moi, un mouvement si fort, qu’il a fait remonter ce que je voulais oublier. On m’a fait croire à l’ époque qu’il fallait que je consulte un psy et on m’a accusé de mettre un grand bordel autour de moi. Je me suis renfermée, j’ai pensé que je fabulais, et j’ai commencé à ne plus faire confiance aux autres.

Dans la vie, il y a ces moments où on se dit, que si on ferme les yeux comme tout le monde, on vit mieux. Mais ça ne marche pas pour moi. Peut-être est-ce du à mon prénom! C’est ce que me disait ma mère quand j’étais petite!! Je t’ai donné ce prénom, Rose Marie. Marie pour la douceur et la bonté, Rose, pour que tu te défendes grâce à ses épines!! Je crois qu’en fait, ce prénom me correspond bien!!

J’en ai compris son sens!

En fait, il y a tellement de victimes en ce monde qu’un seul texte ou film, ne pourrai en faire son apologie. Mais, il y a de plus en plus de personnes, journalistes, pédopsychiatres, policiers, avocats, associations de lutte contre ces violences, qui osent parler et qui osent crier. On les écarte, on les menace, on les traite de complotistes ou autre...

Le mouvement metoo a fait avancer les choses pour la protection des femmes, et j’ose espérer qu’un jour, il existera ce même mouvement pour les enfants. Les pédocriminels ne sont pas punis à leur juste valeur. Et parfois les enfants, sont même remis dans les mains de leurs agresseurs.

Je savais que ce film serait puissant, et qu’il me toucherai particulièrement. Et je suis heureuse de constater que les quelques personnes qui sont venues le voir, ont toutes scannées comme moi, le QR Code, suite au message final en fin de film, de “Jim Caviezel”. Il y a eu ce silence après son message, long, qui faisait que personne n’osait se lever...

Il a raison de se battre, lui comme tous ceux qui le font au travers de leurs moyens, quels qu’ils soient. Juste parce que si l’on y croit, même si nous ne sommes pas nombreux, nous serons le relais dans ce mouvement contre ces criminels.

Je suis sortie de cette salle comme tous les autres avec un silence absolu, et j’ai ressenti un profond espoir en moi, comme si je devais continuer à écrire, à parler, à être ce relais pour que nos enfants, comme le dit “Tim Ballard”, ne soient plus à vendre, ni aussi à sacrifier...

Et c’est drôle, parce que quand j’ai remis la musique, en partant, la première qui est encore sortie, a été “ Children of the sky”, encore. Si ça c’est pas encore un signe!!

J’ai une énorme conviction en moi, c’est celle de ne plus faire comme si rien n’était, parce que quand on sait que des enfants, sont abusés, on doit agir, on doit parler, on ne doit pas se taire...

Je suis maman, je serais peut-être grand-mère et les enfants sont pour moi, la plus grande des causes. Je ne crois pas que le combat pour la planète doive faire plus de bruit que ce noble combat.

Nous pouvons tous essayer de vouloir sauver notre planète pour nous donner bonne conscience, mais si nous n’y laissons que des criminels ou pédocriminels, je vois pas en quoi ça sert de la sauver...

Juste merci à tous ceux qui se battent et qui m’ont ouvert les yeux...

Je veux bien être " LE RELAIS"

Que “Sound of Freedom” devienne le vrai son de la liberté.

 

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Défaire ses liens

Publié le 10 Août 2023 par Lourenço Pereira Rosa Maria

 

 

A ciel ouvert,

J'attends que tu te poses.

A cœur ouvert,

Mon cœur implose.

 

L'attente d'un mot,

Un phrase, un geste.

Les yeux demi-clos,

L'envoie d'un texte.

 

A sens unique,

L'absence de retour.

Ce lien magique,

Un vide l'entoure.

 

Une année de plus,

Marque l'absence.

Salut, comment vas-tu ?

En retour, même sens.

 

A demi-mot,

Je me dis tout bas.

Que c'est trop sot,

D'arrêter là.

 

Que des longs liens,

Peuvent se détendre.

Qu'à chacun son chagrin,

Que nul ne peut comprendre.

 

A découvert,

Je vais me rendre.

Dans mon désert,

Je vais m'étendre.

 

Je revolerais,

Laissant nos souvenirs.

Il faut tirer un trait,

Regarder l'avenir.

 

A Vrai dire,

La vie est ainsi.

Le passé, nos rires,

Elle nous les a repris.

 

Le temps devient bulle,

On se recroqueville.

Une dernière virgule,

On pose son stylo-bille.

 

 

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Sexe et mensonges...

Publié le 8 Avril 2023 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Depuis quelques années déjà, je me sens très impliquée dans la lutte contre la violence faite aux femmes et aux enfants. C'est un sujet qui dérange énormément.

 

Il nous renvoie à un âge très primaire, où l'homme reste majoritairement dominant dans toutes les classes sociales.

De temps en temps, un fait divers par-ci, par-là fait un petit sujet dans les journaux télévisés, la presse en parle un peu, et puis tout continue, comme si rien n'était.

 

Dans l'histoire du cinéma, très masculin, les actrices sont les objets de ces metteurs et scènes et producteurs. Pour se faire de l'argent sur l'audience des films, la femme doit être belle, fine, jeune, sexy et plus parfois...

Et la femme acquiesce aussi, pour les mêmes conditions, le succès, l'argent, les beaux garçons, tout le monde y trouve son compte...

Mais la femme acquiesce aussi, parce que l'homme lui donne cette valeur et ce critère de beauté. La femme va aussi se taire et faire profil bas si le metteur en scène l'oblige à se plier... Sinon, des filles aussi belles, il y en a partout ailleurs...

C'est une forme de perversité masculine.

Aujourd'hui, je suis tombée sur un reportage du film Emmanuelle. Cette superbe fille qui va jouer ce rôle, et dont la voix ne sera pas la sienne car elle n'alignait pas une phrase en Français.

Pour subvenir aux besoins de sa mère restée seule et de sa sœur, elle acceptera ce rôle pour devenir célèbre, comme elle le disait...

Violée par 2 hommes quand elle était enfant, une des scènes du film, va lui rappeler ce traumatisme vécu. Le film sortira finalement, après retrait de scènes de sodomie, jugée trop hard pour l'époque. Il connaîtra un immense succès dans de nombreux pays. Un film, que de nombreux couples iront voir aussi ensembles. Une curiosité qui se veut saine, libératrice, provocatrice, sans tabou. Comme si le sexe devait être montré au grand jour, comme si l'homme ou la femme ne savaient pas le faire sans...comme si la liberté de tromper, ou de montrer du désir à une personne du même sexe était possible. Comme si le viol dans certaines scènes, étaient tolérables...

 

Après 1968, la femme se veut plus libre. Mais ce que la femme ne sait pas encore, c'est que cette liberté s'est aussi retournée contre nous.

 

En fait, la primitivité de l'homme et la domination, se cache sous toutes classes sociales et gouvernementales...

La femme se veut, objet de fantasmes et de désirs... L'homme a tous les droits, dans tous les pays. Il a ce droit fondamental de tromper sa femme et de la dominer, parce que cela fait partie d'une image que l'on véhicule.

Dans les milieux de la haute société, certains s'offrent le luxe des escorte girls comme on pourrait les appeler. Un exemple avec la Maison de Madame Claude, dont nous avons tous entendu parler. Cette femme sans aucunes scrupules qui terrorisait ses filles comme elle les appelait et n'hésitait pas à les laisser dans les mains d'hommes aux idées perverses et malsaines... Ou à les envoyer dans des pays pour satisfaire ces messieurs, et qui ne sont jamais revenues, car disparues... Le gouvernement et la haute société y ont toujours trouvé leur compte à l'époque mais aussi aujourd'hui.

 

La libération de la femme a peut-être été un bien, c'est ce que les femmes de l'époque croyaient, et certaines choses ont changé grâce à des femmes de courage. Mais la libération a fait aussi, que la domination a changé de camps.

Des proies plus dociles et plus faciles ont pris le dessus. «Les enfants. Filles et garçons »... Des enfants, souvent très jeunes, même bébés pour certains...

 

Aujourd'hui, les enfants et ados sont devenus les nouveaux commerces des réseaux pédopornographiques de tous ces hommes devenus avides de sexe. Cela touche aussi, toutes les classes sociales, et certains haut placés.

Expl : Un juge, très récemment qui revendaient des images à caractères pornographiques de sa fille âgée de 12 ans. Le sujet n'a pas fait de grandes lignes dans les actualités.... Comme tous ces enfants depuis des années, abusés, maltraités, séquestrés, et laissés à leurs parents agresseurs, en fermant les yeux....

 

Tout le monde se tait.

 

Des enfants, servant d'objets sexuels pour des détraqués, disparaissent chaque jour en ne faisant qu'un petit titre au journal, voire pas du tout...Certains sont abusés par leur propres familles et seront jurés responsables de leurs mensonges au regard de certains avocats, policiers ou membres de leurs familles... Ce chantage affectif du parent :

« Chut, je ne fais rien de mal », « je ne fais que te montrer que je t'aime », « ce sera notre petit secret à nous », « tu ne dois jamais le dire à personne », et j'en passe certainement...

Toutes ces belles phrases qui résonneront comme une honte à cacher, et que l'enfant en grandissant vivra comme un cauchemar à vie....

 

Certains enfants, sont aussi kidnappés pour la revente d'organes, pour les envoyer dans d'autres pays comme esclaves sexuels ou pire....

 

Je ne crois pas que la femme se soit vraiment libérée...Malheureusement, la femme restera encore aujourd'hui, cette proie des hommes pervers et criminels qui n'hésitent pas à exercer leurs violence dominatrice, jusqu'à la mort pour nombre d'entre-elles...

 

Mais le plus terrible parfois, c'est qu'elle va devenir aussi pour certaines femmes, (celle qui ne saura pas, qui ne verra pas ou qui ne voudra pas voir, que ses enfants sont aussi devenues les proies de son agresseur, mari, conjoint, oncle, ami).....

 

Je suis heureuse que certains anciens journalistes diffusent sur les réseaux, ce que la presse, la police et l'état cache depuis de nombreuses années...Certains haut placés comme nous le savons n'ont pas hésité à éliminer sous couvert de mort accidentelle, des personnes dont nous connaissons quelques noms, et j'ose espérer que les choses changent, et qu'il y ait enfin des personnes couillues comme ces journalistes qui osent parler de ces enfants... Qui sait, ce peut être un jour, nos enfants, nos petits enfants, ceux de nos voisins, nos connaissances...

 

Une affaire juteuse et un réseau de pédopornographie qui prolifère comme une gangrène dans nos pays. Tout cela pour de l'argent sale, du sexe, sur des cibles faciles et innocentes...

 

J'ai écrit ce texte, car il ne faut plus fermer les yeux et il faut diffuser au maximum tous ces documentaires pour toucher le plus de monde, et pour qu'un jour, l'homme apprenne une fois pour toute que les femmes ne sont pas des objets sexuels et les enfants, bien moins encore....

 

Je dédie ce texte à toutes les victimes, femmes et enfants, qui n'ont été qu'une petite parenthèse, dans un milieu masculin à connotation sexuelle perverse...

Et à toutes celles qui continuent à l'être au travers du net...

A tous ces enfants qui disparaissent et dont on ne saura jamais la vérité...

 

Stop aux violences et à la pédocriminalité. 

 

Images libres de droit

pixabay

Auteur : Alexas Totos

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La paix du coeur

Publié le 24 Janvier 2023 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Cet après-midi, j'ai regardé un film, et j'avais tout un tas de sentiments mélangés. Des idées plein la tête, je me suis dit tout à l'heure, que j'allais écrire.

 

Car comme toujours, lorsque tout pleins de choses se mélangent dans ma tête, l'écrire me fait du bien. En écrivant, on classe tout bien comme il faut. On se sent bien, libérée...L'écriture c'est tellement bénéfique.

 

Et puis, ce soir devant mon ordi, c'est drôle, toutes ces pensées qui se bousculaient au final, en allant promener mon chien avec ce petit froid picotant, se sont toutes éclaircies....

 

Peut-être, est-ce aussi, parce que j'ai rendu visite à mon Papa, ça faisait un petit moment que je n'y étais pas allée...

Les années ont passées et pourtant quand je m'assoie auprès de lui, j'ai l'impression d'être si bien. Il me manque, les larmes me montent chaque fois.

Ce soir, j'ai ressenti cette chaleur qui s'est intensifiée dans ma main gauche. La main qui l'a tenu durant quelques nuits... pendant son sommeil agité... Je sais qu'il était content que je sois là....

C'est drôle, parce que chaque fois, que je lui parle comme ça, juste pour lui dire que je l'aime très fort, ma main se réchauffe.

 

On dit qu'après la mort, il n'y a rien. Moi, je suis convaincue qu'il y a bien autre chose.

Ceux qui ne croient pas, diront que tout se passe dans nos têtes. Et ceux qui croient que quelque chose se poursuit en parallèle, comprendront ce que je ressens.

 

Il y a quelque années, un père qui ne s'est pas toujours bien comporté a semé un beau cahot dans nos vies. Je ne voulais plus du tout le voir, j'étais monstrueusement en colère. Tout me révoltait en lui.

 

Mon Papa s'en est allé, et comme je ne suis pas quelqu'un de vindicatif, je suis retournée vers cet homme. Qui étais-je au final, pour le juger. Il s'en était passé tant d'années, et quand je l'ai connu, certes, il y bien des fois, où je ne le supportais pas. C'est toujours le cas aujourd'hui... mais je constate malgré tout qu'il a changé...

 

Quand je vois autour de moi, l'absence que procure la perte de nos parents, je peux au moins dire, que j'ai eu raison de ne pas semer encore plus de cahot.

 

Il y a toujours un moment dans la vie, où l'on paie pour le mal que nous avons fait aux autres. Et je pense que cet homme a payé largement ce prix... Ce n'est plus vraiment cet homme qui intimidait de part son caractère, c'est devenu un homme fragile, malade, seul.

 

Mon père était un homme bon, généreux, merveilleux, j'ai eu tellement de chance... J'en remercie le ciel...

 

Ce film que j'ai regardé aujourd'hui, m'a chamboulée, parce que deux enfants ont été maltraités dans leur enfance, se sont connus, ont fait des bêtises comme tous les jeunes, se sont perdus de vue, et à l'âge adulte se sont retrouvés et, au final ont accepté leur passé, leur vies et en sont sortis grandis...

 

Je pense que cela s'appelle le pardon... En réalité, le pardon est le plus fort des sentiments. C'est celui qui nous aide à avancer pour être heureux, pouvoir aimer et être aimé en retour.

 

Je pense que j'ai pardonné à cet homme. Il y a encore parfois des moments où je me rebelle contre lui et ses idéaux machistes et démodés. Mais je lui ai pardonné... Et je me rends compte, que j'ai eu raison.

Il y a un jour où il va partir lui aussi, car sa santé est plus fragile. Je pense que je serai triste, oui, pas triste comme pour mon Père, bien loin de là.

Mais je serais triste, parce que certains de ses enfants le seront. Il n'y a que lorsqu'on perd un parent, qu'on se rend compte de tout ce qu'il nous restait à dire...

Et nous avions tous certainement, tant à dire...

 

Faire la paix avant ces départs, me semble primordial. Car l'on ne peut ressentir la paix dans nos cœurs que si nous avons fait la paix avec le passé, parfois si terrible pour certains....

 

Je prie tous les jours dans mon coin, pour qu'une personne fasse ce pas vers la paix...Quand on garde pendant des années de la rancœur, on pense qu'on vit bien, on s'en persuade et l'on croit que la mort d'un parent qui nous a blessé, ne nous fera ni chaud ni froid.

 

Ce n'est pas vrai...

 

Je m'en suis souvent convaincue pour ma maman, et aujourd'hui, je la vois si faible, si fragile et même si nous ne nous sommes pas toujours très bien entendues, je sais que je me suis mentie...

Je profite d'elle dès que je peux, car les années et la maladie, me font comprendre que je l'aime bien plus que je ne le croyais...

 

J'ai promis sur son lit de mort, à mon Père que nous nous occuperions tous d'elle comme il faudrait, et nous le faisons, bien sûr chacun comme nous le pouvons... Mais je n'avais pas besoin de lui faire cette promesse, car il était certain que c'est ainsi que nous l'aurions fait.

 

Quand elle partira, je serai en paix aussi avec elle, comme je l'ai été avec mon Père. Nous apprenons au final, bien plus de la mort que de la vie...

 

Je trouve cela dommage d'ailleurs car de notre vivant, nous pensons que nous avons toujours le temps, que la mort d'un parent qui nous a fait du mal psychologiquement ou physiquement, ne nous atteindra pas...On ne sait pas encore le mal auquel l'on est confronté après...

 

J'accompagnerai cet homme et cette femme qui mérite mieux que ce qu'elle subit... Une femme qui garde beaucoup de blessures, et qui avance malgré tout, son petit chemin de vie...

Une femme qui garde un seul et immense espoir....

 

Je leur souhaite la paix et qui sait, d'êtres pardonnés un jour avant que le ciel ne les appelle...

 

Je crois au pardon, et je crois aussi en l'espoir...

 

J'adresse une pensée particulière à tous ceux qui connaissent ce vide, la perte d'un ou plusieurs parents...

 

Et comme pour quelques un d'entre nous, nous savons qu'une connexion nous relie à eux... Elle n'apaisera jamais tous nos non-dits, mais ces petites connexions nous font réaliser qu'ils nous aiment et qu'ils savent que nous les aimons....

 

Puisse l'amour, le pardon, et la paix dominer notre chemin de vie....

 

 

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Gorge nouée

Publié le 8 Janvier 2023 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Je pensais qu'avec tous mes écrits,

j'avais eu le temps de poser mes valises.

D'avoir eu ce sentiment que tout était dit,

D'avoir ôté de mon chemin, toutes mes balises.

 

J'allais mieux, du moins, c'est ce que je pensais,

Parce que j'y croyais vraiment fermement.

J'étais sereine, c'était vrai,

Puis reviennent en boucle, ces moments.

 

Ces longues absences, le travail encore,

Les années passent, le temps aussi.

Cette solitude qui devient énergivore,

Cette solitude qui étouffe mes cris.

 

Ils sont là dans ma gorge pris au piège,

Ils savent que s'ils sortent, ils peuvent faire mal.

Quand je le vois là, assis sur son siège,

Évitant tout discours qu'il saura fatal.

 

Alors, je garde tout pour moi,

Même si je râle, c’est si habituel.

Je me replie peu à peu sur moi,

C'en est presque devenu un rituel.

 

J'ai appris à conjuguer ma vie sans lui,

C'est ainsi que j'ai toujours vécu.

Mais le cadran qui tourne aujourd'hui,

Me rappelle maintenant que je n'en peux plus.

 

La vie n'aura été qu' un substitut,

Qu'une larme qui coule à l'infini.

Parce que mon cœur s'est toujours tu,

Laissant taire chaque non-dit.

 

Combien de temps cela durera,

Seul mon cœur le sait.

Peut-être que ça volera en éclat,

Quand et où, personne ne sait.

 

Il y en a toujours un qui ose

Il y en a toujours un qui ignore.

Il ne faut pas attendre l'overdose,

Ce mal profond qui nous dévore.

 

Il est là coincé dans ma gorge,

Il m'empêche presque de respirer.

Grâce à ces mots, j'espère qu'il se dégorge,

Ce cri, que je n'ose lui lancer.

 

Il le lira, il le saura, il se taira,

C'est ainsi qu'il en a toujours été.

Il me prendra dans ses bras,

Je serais juste encore apaisée.

 

Et le travail reprendra le dessus,

Comme une maudite échappatoire,

C'est ainsi que nous avons toujours vécu,

Une mélodie digne d'un conservatoire.

 

Mais j'apprends avec le temps,

Que la patience s'atténue.

Que j'ai besoin de lui au présent,

Avant que le travail ne nous tue...

 

Alors, j'irais mieux, je me connais,

Parce que notre amour est le plus fort.

Que lui et moi sommes unis à jamais

Et que demain existe encore.

 

 

 

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L'école de la vie

Publié le 14 Décembre 2022 par Lourenço Pereira Rosa Maria

 

 

 

Quand on est un enfant, il nous tarde de grandir, parce que les grands ont le droit de faire ce qu'ils veulent. On ne les gronde pas.

 

Quand on est ados, il nous tarde d'avoir nos 18 ans, parce que nos parents ou notre vie familiale ne nous convient plus. Nous ne nous sentons plus à notre place. Elle est très difficile cette époque qui nous tiraille.

On ne veut pas décevoir nos parents, mais nous voulons aussi notre liberté.

Une fois qu'on obtient cette liberté, au final qui n'en est pas une, on est quand même heureux.

On va quitter le milieu familial, pour faire notre petit cocon. Il va falloir trouver un travail, pour avancer seul. Ce n'est pas toujours facile, et c'est souvent là qu'on prend conscience du vécu de nos parents et des difficultés et restrictions dont ils ont fait preuve avec nous.

 

On se trouve ou pas une ou un petit ami. On est amoureux. On sort. On profite !!! On boit, on fait la fête tout le temps !!

On se dit à un moment de cette vie de jeune adulte qu'on a envie de fonder une famille. La sienne. On veut un enfant ou plusieurs. On s'en fiche !! Tant qu'on s'aime, tout est possible, tout est formidable.

 

En fait, on ne connaît pas grand chose de la vie. On pense qu'avoir des enfants, c'est facile. Ils arrivent. Et les soucis, les angoisses aussi.

 

Mais quand on aime, on y croit, et on pense que cela va être formidable.

Parfois, on se sépare, souvent même. Parfois, on se trompe, dans tous les sens du terme. On n'envisage jamais les conséquences de nos actes.

On n'envisage jamais qu'on va faire souffrir nos enfants. Nous même aussi.

 

Nos parents nous avaient pourtant avertis ! Mais quand on est jeune, on est insouciant !! Et puis, nos parents, pff, qu'est-ce qu'on s'en fiche de ce qu'ils disent !!! Il sont vieux, car pour nous c'est toujours comme ça qu'on les a vus. On ne s'imagine jamais qu'ils ont traversé le même parcours ou presque que nous.

 

Il n'y a qu'avec le temps, qu'on comprend beaucoup de choses.

 

On comprend que ce temps est passé si vite. On se voyait vieux dans tellement de temps !!!

Puis au final, c'est nous qui devenons vieux pour nos enfants. Ce même schéma perpétuel, qui se poursuit éternellement.

 

On se voit leur dire les mêmes choses que celles que nous avons reprochées à nos parents. On s'inquiète pour eux et leur avenir. Ils nous font eux aussi des reproches ! On les gonfle souvent, très souvent !!!

 

Puis on prend encore de l'âge, et en plus de s'inquiéter pour nos enfants, vient le moment de s'inquiéter aussi pour nos parents. Ceux-là même qui vieillissent au point d'avoir besoin de nous. On ne les voyaient pas vieillir ainsi. Malades, invalides physiquement ou mentalement.

 

Je ne sais pas si nous sommes tous prêts, face à cette phase finale que nous impose la vie.

Nous passons par de mauvais moments, et nous devons faire face. Pour eux, pour nous aussi.

Pour continuer ce chemin, jusqu'à ce même chemin que nous prendrons un jour nous aussi. Nos enfants encore, également.

 

Ce cercle infernal qui continue encore!

 

Quand nous accompagnons nos parents vers ce lieu qu'est le repos éternel, on se surprend à dire que les prochains ce sera nous.

On a peur, peur de partir, mais surtout peur de quitter nos enfants. De les laisser dans ce monde, avec tout ce que cela implique.

Encore plus aujourd'hui avec cette violence quotidienne. Ces crises. Ces guerres.

 

Ce qui est dommage, c'est qu'en fait, toute une vie passe, et que nous n'en retenons toujours pas de leçons.

 

On devient tous vieux un jour, mais quand on est jeune, on est en toujours en train de les critiquer !! Ils radotent, ils sont trop lent, à pied, en voiture !! Ils nous cassent les pieds à toujours nous rabâcher les mêmes choses !!! Ils font du bruit en mangeant !! Ils nous appellent tout le temps !!

 

En fait, on ne prend pas le temps de les comprendre. Leur vie, leur vécu, leurs souffrances, le passé, leur futur.

 

Je pense que voir et apprendre différemment nous permettrait d'être plus à l'écoute et de créer une vision de notre futur plus serein.

 

Il nous permettrait de traverser peu importe notre âge, les conflits générationnels avec plus de bienveillance.

 

Cela nous préparerait davantage à affronter cet inévitable, les séparations, les maladies, la mort.

 

Vivre c'est beau, mais parfois pas toujours. Grandir, vieillir, non plus. Aimer, ce n'est pas toujours facile. Se respecter c'est encore plus difficile.

 

Il me semble primordial pour vivre bien dans cette société de surconsommation, que l'on nous enseigne ces bases fondamentales.

 

Il devrait y avoir une école de la vie. Un classe pour nous apprendre à traverser ce chemin en essayant d'apprendre quotidiennement des leçons de savoir vivre ensemble.

 

C'est dommage, que cela ne soit pas au programme des écoles.

 

IMAGE LIBRE DE DROIT

PIXABAY

AUTEUR : HASSANAASI
 

 

 

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