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recueil de poèmes sur mes états d'âme

Et si jamais c'était toi?

Publié le 31 Janvier 2017 par Lourenço Pereira Rosa Maria

 

 

Et si jamais c'était bien toi,

Celui que le vent m'a soufflé.

Si je n'étais pas aux abois,

D'un vestige d'amour passé...

 

De blessures trop profondes,

Celles qui meurtrissent l'âme.

Des «  je t'aime » à la fronde,

Et des pleurs de mélodrame...

 

D'une confiance qui meurt,

En l'amour, en vous, les hommes...

De vos sourires aguicheurs,

Et vos traits de gentilhomme...

 

Et si jamais c'était bien toi,

Que le destin m'a fait croiser.

Pourrais-je retrouver la foi,

Et réapprendre à aimer ?

 

Sécher les larmes sur mes joues,

Vestiges de mes naufrages.

Envisager un beau redoux,

Obscurcit par les nuages...

 

M'aiderais-tu à traverser,

Ce long voyage de doutes ?

M'aiderais-tu à accoster

Sur ce sol que je redoute ?

 

Et si jamais c'était bien toi,

M'attendrais-tu, m'en voudrais-tu ?

J'ai peur de nous, de moi, de toi...

D'une confiance perdue...

 

Sur des nuits de solitudes,

A espérer le vrai Amour,

Sur de longues habitudes,

Nuits après nuits, jours après jours...

 

J'ai pris peur, je m'en excuse,

Serait-ce lâche de ma part ?

Trop d'années vécue recluse,

Le cœur cerclé par des remparts...

 

Et si jamais c'était bien toi,

Ce beau cadeau nommé Amour ?

Et si jamais, je t'aimais toi...

Pourrais-je te faire la cour ?...

 

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Un tracé sur la ligne de nos vies

Publié le 22 Janvier 2017 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Et s'il existait quelque part,

Le fil d'une dimension ?

Que ce ne soit pas un hasard,

Ni juste une illusion ?

 

Une porte vers l'au-delà,

Un chemin déjà tout tracé.

Sur lequel marchent nos pas,

Juste deux vies entrelacées ?

 

La vie sur un monde réel,

Faite de chair et de sang.

Et un monde surnaturel,

Que l'on effleure en touchant...

 

Moi, je crois en quelque chose,

Qui est là, qui nous éclaire.

Il faut juste que l'on ose

Rendre cette idée plus claire.

 

Interpréter ses mouvements,

Pour juste s'en imprégner.

Il n'y a pas de règlement

Pour ce chemin à méditer.

 

Et s'il existait quelque part,

Une route vers le futur

Une invitation, un faire-part

Qui va au-delà de nos murs ?

 

Est-ce juste notre destin,

Que l'on veut rendre meilleur ?

Celui qui nous prend par la main,

Peut-être la clé du bonheur ?

 

Je pense que tout est écrit,

Et que rien n'est anodin.

Moi, je crois qu'il en est ainsi,

Comme les lignes sur nos mains...

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Cycle de vie, sous le numéro neuf

Publié le 19 Janvier 2017 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Lorsque la femme devient rondeur

Elle ouvre une porte vers la vie

Son ventre se dessine, sans pudeur

Un amour mutuel s'est accompli.

 

L'homme en elle, se veut renaissance

Perpétuant le chemin éternel

Celui qui bientôt prendra naissance

Sous un seul enfant, ou leurs pluriels.

 

L'auteur, symbolise ce fruit d'amour

Sculptant la cire, noble substance

Façonnant la vie, l'amour au grand jour

L'essence de l'homme, sa puissance.

 

Neuf femmes, réunies par un seul lien

Une fin, un renouveau et un œuf

La beauté de la vie, entre ses mains

Cycle de vie, sous le numéro Neuf.

 

 

Auteure Poète pour le Magazine

SAB'S CONNEXIONS

Rédactrice en chef et Fondatrice

Sabrina MEKHAZNI

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Les habits de la majorité

Publié le 13 Janvier 2017 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Être majeur, ce n'est pas être adulte, d'ailleurs, que veut dire être majeur ?

Est ce que 18 ans, 20 ans ou 21 ans représente un certain âge qui fait de nous automatiquement un adulte ?

 

Être adulte passe surtout par une barrière qui n'est pas due à l'âge, mais surtout à ce que représente notre maturité d'esprit.

C'est quitter notre habit de la semaine, pour prendre celui du Dimanche.

 

L'habit de la semaine, c'est cette enfance qui fait de nous un être naïf, fragile, sans vraie contrainte, sans vraies raisons de se lever le matin, avec des vacances à rallonges, une envie de croquer la vie, de profiter à fond de cette jeunesse, sans se poser de questions. C'est de croire que l'on est immortel, que les peines des grands ne sont qu’illusoires, qu'il suffit que l'on claque des doigts pour que nos parents se jettent à nos pieds, qu'on peut faire tout un tas de bêtises, parce que les bêtises dues à la jeunesse sont toujours pardonnables.

L'habit de la semaine, c'est d'avoir la possibilité d'avoir le permis à partir de 16 ans, d'avoir une voiture à 18 ans, et bien entendu, de se croire libre. Libre d'aller ou bon nous semble, parce que nous avons 18 ans, bien entendu, presque 19...

De demander aux parents des sous, pour le plein, pour les sorties, pour les restos entre potes.

De gentiment nous laisser leur maison, pour faire la teuf, parce que la fête c'est trop ringard. De leur demander surtout, de ne faire aucune humiliation, parce qu'ils ne doivent pas perdre la face. Un profil qu'ils ont mis du temps à construire, parce que l'image personnelle est primordiale, voire intouchable...

L'habit de la semaine, c'est cette identité qui fait de l'enfant, l'ado, un miroir de ce que nous serons plus tard dans la vie, à l'âge adulte, à 18 ans, 19, 20 ans ou plus ?

 

L'habit du dimanche, c'est celui qui nous met au pied du mur.

Celui qui fait, qu'on a laissé cette innocence et cette insouciante derrière nous. On a tout juste 18 ans, et l'on dit à ses parents, que l'on est majeur et vacciné. D'ailleurs, vacciné pour quoi, pour quelle maladie ? Celle d'une enfance virale, celle qui a fait de nous des êtres fragiles, mal dans nos peaux.

Une peau, dont on a vite envie de se débarrasser, pour tous nos conflits internes, souvent mal perçus ou mal compris.

Faire peau neuve avec nos 18 ans parce que nous avons le permis, une voiture et que l'on croit que cela suffit à lui seul pour que nous soyons considérés adultes.

 

L'habit de la semaine, c'est tout simplement celui que l'on range comme un archive dans le placard, juste à côté de celui du dimanche. Celui que l'on prend juste lorsque l'on a besoin de se sentir grand, et qu'on essaiera de ne plus reposer en tant qu'archive, parce que cet habit du dimanche, c'est celui que l'on va devoir porter toute notre vie.

 

Cet habit du dimanche, c'est celui où l'on va devoir dire adieux à nos interminables semaines de vacances, celui où l'on va faire moins de teufs, celui, où l'on va devoir impérativement se lever le matin, sans laxisme du lycée, celui où l'on va comprendre tout doucement, que ne pas se lever aura inévitablement des conséquences, tout simplement parce que nous avons irrémédiablement classé notre habit de la semaine en tant qu'archives et que nous avons enfin compris que 18 ans, c' est tout juste le commencement de l'apprentissage.

 

18 ans, c'est juste le premier pas qui va nous aider à comprendre ce que le mot « adulte » implique.

On est pas majeur ni adulte parce qu'on a un âge déterminé. On est majeur, quand on comprend qu'on va devoir envisager de quitter un jour ses parents pour faire nous même nos vies. Quand on comprend, que si on essaie de trop vite franchir cette limite sans y être totalement préparé, on va droit dans un mur. On va surtout comprendre que si on n’établit pas un respect mutuel avec nos parents, ceux-ci, vont vite nous recadrer.

On va comprendre surtout que tout ce que l'on fait, a forcément des retombées et que les petites bêtises enfantines, pardonnables, vont laisser place aux conflits dus à cette fichue majorité...

 

Les parents ne sont pas forcements tous identiques face à ce passage appelé « majorité », parce qu'ils considèrent que dans la mesure où leurs enfants ont 18 ans ou plus, même s'ils vivent sous leur toit, ils ont le droit de choisir par eux même leurs propres décisions.

 

Mais avoir 18 ans, donne t' il vraiment ce pouvoir. Est t' il seulement en mesure de savoir ce qu'implique vieillir, car 18 ans, évolue indéniablement vers 19, 20, 21, 22...ans.

 

Être adulte, si l'on décide qu'il en est ainsi, doit nous faire comprendre que si l'on ne se lève pas tous les matins pour aller au lycée, à la fac, ou tout simplement au travail, on a pas compris l'impact de cet habit du dimanche.

 

L'habit du dimanche, c'est celui qui façonne notre avenir, qui structure une méthodologie de vie, de travail, de responsabilités.

C'est celui qui nous ouvre les yeux face au système, un système difficile qui départage et trie les meilleurs, ceux qui garderont cet habit du dimanche impeccable, sans plis, sans accro.

 

L'habit du dimanche, c'est celui qui va faire de nous «  majeur de 18 ans », un véritable adulte, respecté, écouté, respectueux, et à l'écoute...

L'écoute de ce que les parents peuvent encore leur apporter, que ce soit affectueusement ou financièrement. L' écoute de valeurs, même si parfois, on pense être capable de toutes les avoir.

 

Être majeur, c'est avoir compris que dehors le système ne nous épargnera pas, qu'on doit être reconnaissants en tant et en heure d'avoir tout l'amour de nos parents. De se dire, qu'on a quand même le temps encore de prendre certaines décisions, celles qui nous pousserons à fermer ce placard à archives, en laissant notre habit de la semaine.

 

Être majeur, c'est réfléchir, anticiper, le Dimanche, pour se demander si l'on est prêt à ranger nos vieux vêtements..c'est se demander si l'on ne va pas trop vite, si on a bien compris que lorsque le placard s'est refermé, les clefs se sont à tout jamais perdues...

 

Être majeur, c'est rester humble face à ces 18 ans, qui ne font pas de nous des adultes. Ils nous font comprendre qu' à partir de là, seule la vie, nous apprendra ce qu'être adulte veut dire.

Pourquoi ne pas y aller doucement, se dire qu'on a bien le temps de vieillir, bien trop parfois...

Pourquoi ne pas profiter de ce que nos 18 ans nous procurent... «  le lycée, l'encadrement, les amis, les teufs, l'insouciance, mais surtout ...le temps d'apprécier tout cela, sans vouloir mettre la charrue avant les bœufs... ».

 

 

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Sur les marches d'Angkor

Publié le 10 Janvier 2017 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Rien que le silence d'un enfant

Pour comprendre le murmure des murs

Ce temple, son histoire et son chant

Cette ville, son architecture.

 

Cet enfant, comme un oiseau sur un fil

Posé là, sur le seuil de ces marches

Son regard à l'allure fragile

Semble freiner sa jeune démarche.

 

Angkor, lui murmure-t-il un secret

Et sur ses pierres, son histoire

Son patrimoine, son lieu sacré

Où ses pèlerins viennent croire.

 

Un objectif a capturé sa vie

Sur cet infime instant de bonheur

Et si le Cambodge lui a souri

Aujourd’hui, il nous en offre son cœur.

 

 

Auteure Poète pour le Magazine

SAB'S CONNEXIONS

Rédactrice en chef et Fondatrice

Sabrina MEKHAZNI

 

 

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Le trait d'une ronde conptemporaine

Publié le 8 Janvier 2017 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Je suis tout prêt, me voyez-vous ?

Je suis en haut et en dessous

Pas juste un trait, ni un rond

Mais une histoire et un son.

 

Un son discret et mélodieux

Pour faire parler les plus curieux !

Je suis de l'art contemporain

Plein de couleurs et plein d'entrain !

 

Pas juste un trait, ni juste un rond

Mais à vos yeux, une illusion

Observez moi, admirez moi

Tout en douceur, ça va de soi !

 

 

Auteure Poète pour le Magazine

SAB'S CONNEXIONS

Rédactrice en chef et Fondatrice

Sabrina MEKHAZNI

 

 

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La Joconde

Publié le 3 Janvier 2017 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Je vois bien que vous m'observez

Que mes détails vous font parler

Que vous aimeriez bien percer

Mon énigme et mes secrets.

 

Je m'appelle Mona Lisa

Une femme sans prétention

Un sourire ou un aura

Un visage, mille questions !

 

Moi, chef-d’œuvre de De Vinci

J'ai inspiré tant de peintres

Mon sourire s'est éclairci

Sur un coin, un millimètre  !

 

Regardez-moi, moi, je vous vois

Et de mon regard, je vous suis

Savez-vous ce que je perçois

Que votre cœur, je l'ai conquis !

 

 

Auteure Poète pour le Magazine

SAB'S CONNEXIONS

Rédactrice en chef et Fondatrice

Sabrina MEKHAZNI

 

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