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recueil de poèmes sur mes états d'âme

Une petite pendule

Publié le 29 Mars 2015 par Lourenço Pereira Rosa Maria

 

J’étais une petite pendule

Qui battait lentement la cadence

Puis tu as ôté cette fine pellicule

Et j’ai repris mon indépendance.

 

J’ai poursuivi mes battements à tes côtés

Mes pulsations vibraient si fort

Tous mes rouages s’étaient affolés

Toutes mes vis et mes ressorts.

 

Puis un jour, tu m’as un peu bousculée

Tu t’es mis à douter de moi

Ta jalousie est devenue mal placée

Et j’ai perdu un peu de toi.

 

J’étais une petite pendule

Qui ne tournait plus aussi rond

Je te trouvais ridicule

Quand tu pétais les boulons.

 

Mes rouages se sont mis à grincer

Mon tic tac, toquait moins bien

Je commençais à m’effacer

Et toi, tu le sentais bien.

 

J’ai perdu peu à peu mon identité

Mes aiguilles continuaient leur ronde

J’ai perdu aussi un peu ma dignité

Mes heures, mes minutes, mes secondes.

 

Je suis devenue une petite pendule

Sans fard, sans rire, sans âme

Plus j’avance et plus je recule

Sous un vieux son de mélodrame.

 

Je ne tinte plus aussi clair

Et je ne brille plus autant

Je joue maintenant les faux airs

Et toi, tu joues les faux semblants.

 

Nos accords ont perdus leur harmonie

Les chiffres se cachent sous des mots

Les aiguilles, sous un air de mélancolie

Et mon amour, sous des sanglots.

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Les caprices de la vie

Publié le 27 Mars 2015 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Il y a un peu plus d’un an

J’ai appris de très mauvaises nouvelles

Je suis tombé dans le néant

Et j’ai trouvé la vie si cruelle.

 

J’ai traversé un accident

Qu’un de mes frères a vécu

J’ai eu le mauvais sentiment

Que je ne le reverrais plus.

 

Il est parti aux urgences le soir du réveillon

Son état venait de s’empirer.

Moi, j’essayais de tenir bon

Je ne voulais pas qu’il me voit pleurer.

 

Puis une autre sentence est tombée

Nous avons appris qu’il avait un cancer

Je crois que je me suis effondrée

Il y avait aussi, mon père…

 

J’avoue que j’ai passé une année difficile

Les mois m’ont parus une éternité

Je pensais être trop fragile

Deux cancers, c’était dur à digérer.

 

Je me suis retranchée dans mes silences

J’avais besoin de ces moments de solitude

Ils avaient besoin de ma présence

J’étais devenue leur habitude.

 

Aujourd’hui, j’essais encore de garder le sourire

Le combat n’est pas fini

J’envisage souvent le pire

Pour me préparer à la nuit.

 

Je sais que nous ne sommes que de passage

Que notre vie s’arrêtera un jour

Qu’on fera alors ce grand voyage

Mais aujourd’hui, je ne suis pas pour…

 

Alors je prie le soir en secret

Que les anges veillent sur eux

Car un jour, je sais que j’aurais le regret

Que la vie, nous fasse des adieux…

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Je me souviens...

Publié le 26 Mars 2015 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Je me souviens du temps où je t’ai connue

Nous avions fait les vendanges ensemble

Et puis un jeune homme est apparu

C’était hier…il me semble…

 

On s’entendait bien toutes les deux

On était devenues amies

Cet homme est devenu mon amoureux

J’étais devenue ton ennemie.

 

Je me souviens que tu nous faisais la tête

Lorsque je me suis mise avec lui

Ce soir là, c’était à une fête

Un peu avant minuit.

 

Depuis, tu évitais de nous parler

Cela a duré bien longtemps

Lorsque je venais vous retrouver

Il y avait ce silence et ton air absent…

 

Je me souviens, te tendre la joue

Pour y déposer un baiser

Toi, tu faisais la moue

Tu refusais de coopérer.

 

Le marbre avait les traits de ton visage

Ton cœur en était devenu aussi froid

Je trouvais cela tellement dommage

Je ne comprenais pas pourquoi.

 

Je me souviens que cela nous faisait souffrir

Et qu’un beau jour, je suis venue te parler

Que ton frère et moi, nous étions en train de pâtir

De ta colère et ton manque d’intérêt.

 

Nous aurions pu te tourner le dos

Après toutes ces années de colère endurées

Mais nous n’en avons pas dit un mot

Tu étais sa sœur, mon amie, notre aimée…

 

Je me souviens, on ne t’en voulait pas

On prenait sur nous, on guettait tes jours meilleurs

Le temps à passé et on est toujours là

Et puis, sont apparues de vieilles douleurs.

 

Tu as eu besoin de ton frère

Mais il a aussi eu besoin de toi

Vous avez perdu tant de repères

Tant de temps, sous tant d’effroi.

 

Je me souviens d’un temps

Où seul le silence capturait les mots

Aujourd’hui, il est peut-être temps

De les faire couler à nouveau.

 

De repenser à tous ces moments

Où ton frère a su passer sur tes colères

Aujourd’hui, si tu pouvais un instant

Rembobiner et faire marcher arrière.

 

Je me souviens de tous ces passages

Et je me demande, combien de temps encore

Le manque de mots, balaiera tous ces naufrages

De deux être qui s’aiment encore…

 

Je me souviens…

Mais toi,

T’en souviens tu…

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La passerelle du bonheur

Publié le 24 Mars 2015 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Sur mon chemin de vie,

Se trouvent quelques embûches...

Des souvenirs enfouis,

Des regrets que j’épluche....

 

A mi-chemin, se trouve une passerelle,

Elle a l’air si fragile et dangereuse...

Elle tient par quelques bretelles,

De bois et de cordes douteuses...

 

Pour la franchir, il me faudra du courage,

Garder les yeux bien ouverts et regarder droit devant...

Admirer cette belle montagne et ses pâturages,

Et de là-haut, regarder le bleu du ciel dominant....

 

Me dire, que j’ai pu décrocher la lune,

Pour toucher ce bout de ciel...

Que ma passerelle de fortune,

C’était tout mon potentiel...

 

Ma volonté de franchir mes limites,

D’affronter n’importe quel danger.

De surmonter les peurs qui m’habitent,

Et de me dire, que je peux gagner...

 

Même si ma passerelle semblait fragile,

Et que dessous, se trouvait le vide.

La montagne est devenue mon asile,

Et aujourd’hui, je fais enfin le vide...

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Une rose au printemps

Publié le 23 Mars 2015 par Lourenço Pereira Rosa Maria

J’aurais aimé être une machine

A remonter le temps

Pour arracher les mauvaises racines

Qui poussent au printemps.

 

J’aurais réinventé ton passé

Et fait pousser de belles fleurs

Je t’aurais débarrassé

De toutes tes douleurs.

 

Je t’aurais pris la main

Pour t’emmener avec moi

Et réécrit au fusain

Ta vie, sur de la soie.

 

Elle aurait été plein de rires

De lumière et de joies

Tu aurais pu t’épanouir

Sans porter cette croix.

 

Je t’aurais protégée

Comme une belle rose

Arrosé, et veillée

Pour éviter tes ecchymoses.

 

Mais je ne suis pas une machine

Et le temps ne se remonte pas

Tu as été cette rose que l’on piétine

Et tes pétales ont volées en éclat.

 

Je ne peux pas changer ton passé

Mais je peux reverdir ton cœur

Etre le soleil à tes côtés

Et ta graine de bonheur.

 

Te redonner espoir à travers mes rires

T’offrir mon écoute et mon temps

Te dire que si l’hiver a été pire

L’été brillera pour longtemps.

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Le bijoutier du coeur

Publié le 21 Mars 2015 par Lourenço Pereira Rosa Maria

L’amour est fait de métal

Il est solide et liquide à la fois

Sa base est un cœur en cristal

De couleur rouge soie.

 

Ce cœur balance au bout d’une chaîne

D’un mouvement d’humeur

Il s’apaise ou se déchaîne

Au rythme de ses couleurs.

 

Ses maillons se sont érodés

Le métal n’est pas éternel

Une pince l'aurai consolidé

Pour qu’il devienne immortel.

 

Mais on peut toujours changer les maillons

Ceux qui se sont fragilisés

En retirer quelque temps leur médaillon

Et le laisser se reposer.

 

Retravailler un à un ce collier abîmé

Qui menace lentement de se briser

Faire fondre les maillons endommagés

En refaire des nouveaux en fer forgé.

 

Replacer son cœur en guise de balancier

Pour qu’il redémarre tout doucement

Il y a toujours un bon bijoutier

Qui répare les fêlures du temps.

 

Alors le cœur balancera à nouveau

Sa chaîne, sera plus solide qu’avant

Son métal deviendra le plus pur des joyaux

Dont le rubis, brillera éternellement.

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Mes sentiments...

Publié le 18 Mars 2015 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Je vous ai vu sur cette piste

Vous marchiez la tête baissée

Vous n’aviez plus rien d’un artiste

Mais plutôt la démarche d’un condamné.

 

Au début, j’ai éprouvé du dégoût

J’ai repensé à toute cette histoire

J’ai même pensé, je vous l’avoue

A vous briser la mâchoire.

 

J’ai passé mon chemin sans vous regarder

Comme on se tourne le dos en duel

J’ai eu honte de tout votre passé

Je vous ai trouvé si cruel.

 

Mais derrière votre dos courbé

J’ai ressenti comme de la pitié

Le poids de vos crimes passés

A eux seuls, vous ont condamnés.

 

Je ne vous ai jamais vraiment supporté

Vous aviez toujours cette arrogance

Celle d’un homme de grande primauté

Maintenant, vous subissez la sentence.

 

Il me faudra un peu de temps

Vous revoir me rendra mal-à l’aise

Je ne vous déteste pas pour autant

Seul le temps consumera cette braise.

 

Celle qui alimente les flammes

Des tourments qui m’envahissent

Pour cela, je vous dépose un blâme

Il faut bien, que la vie vous punisse.

 

En écrivant ces mots

Je renoue avec moi-même

Ils se feront mon écho

Sous la forme d’un poème.

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Ma route

Publié le 17 Mars 2015 par Lourenço Pereira Rosa Maria

A contre courant je pose mes pas

Un à un doucement, sans un faux pas

Je gagne doucement du terrain

J’y arrive, mais j’y crois en vain.

 

Chaque jour comme un défit

Je marche, je monte et je gravis.

Mon histoire est comme un courant

Il y a le froid et le chaud en dedans.

 

Ils me créent tant de tempêtes

Tant de conflits dans ma tête

Que j’ai beau essayer d’avancer

Le cataclysme est enclenché.

 

J’aimerais tellement étouffer ces cris

Qui brouillent tant mon esprit

Toutes ces voies comme des bourrasques

Me cognent et me font mal au casque.

 

J’attends ce calme, ce repos

Que s’arrête enfin ce chaos

Pour qu’une éclaircie se faufile

Et sonne la fin de mon exile.

 

Alors peut-être, le soleil se dévoilera

Le froid glacial du vent disparaîtra

Je pourrais enfin respirer librement

Et reprendre ma route, plus sereinement.

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Voix sans issue

Publié le 16 Mars 2015 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Aujourd’hui j’ai envie de crier

La colère que j’ai en moi

Toi tu voudrais bien l’ignorer

Moi, je sais bien pourquoi.

 

Fermer les yeux sur mes ressentis

Fuir les moments que tu redoutes

Tu es prêt à étouffer mes cris

Moi, je voudrais que tu m’écoutes.

 

Aujourd’hui j’ai envie de pleurer

De laisser ma colère se changer en tristesse

Je suis lasse de t’écouter parler

Et de vanter toutes tes prouesses.

 

Je verse mes larmes au compte goutte

Dans cette perfusion, elles s’écoulent lentement

J’ai bien trop de confusions, trop de doutes

Pour les affronter, éternellement.

 

Aujourd’hui j’ai besoin de ce silence

De m’isoler loin de ton regard

J’ai besoin d’un peu de distance

Avant qu’il ne soit trop tard.

 

Tu parles trop pour éviter mes mots

Tu ne me laisse pas le temps de respirer

Alors dans mes yeux, je retiens mes sanglots

Et je les ravale, pour ne plus pleurer.

 

Aujourd’hui je ne te parlerais plus trop

Car de toute façon tu ne m’entendras pas

J’ai mis à mon cœur, un garrot

Pour éviter qu’il ne brise en éclat.

 

Je te laisse parler en futilité

Tu es plutôt adroit pour ces choses là

Moi je vais garder ma fragilité

Celle là, elle ne s’achète pas.

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Dommages collatéraux

Publié le 10 Mars 2015 par Lourenço Pereira Rosa Maria

On ne réfléchit jamais assez

Sur l’importance d’un acte

Dans le présent ou le passé

Il laisse toujours des impacts.

 

On croit que tout peut s’effacer

Comme un tampon sur un tableau

Mais il reste toujours un tracé

Gravé quelque part, au couteau.

 

On ne pense pas à l’avenir

A tous les dommages occasionnés

A ceux qui ont essayé de fuir

Mais que la douleur a rattrapée.

 

Pour un geste irréversible

Pour des paroles vociférées

Cela était prévisible

Il y a toujours un prix à payer.

 

Combien de temps restera t’il

Pour que l’homme comprenne enfin

Que toute violence mutile

Les âmes et les chairs de demain.

 

Que leurs actes sont des fléaux

Qui éclaboussent les générations

Causant des dommages collatéraux

Et de lourdes déflagrations.

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