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recueil de poèmes sur mes états d'âme

Le feu des bombes

Publié le 25 Avril 2019 par Lourenço Pereira Rosa Maria

 

 

J'aimais rire, comme tous les enfants,

Faire des bêtises, m'enfuir en chantant...

Notre bel univers à nous, notre vie

Notre innocence, comme reste de sursit...

 

Un sursit éphémère, si loin des bombes,

Qui creusent parmi les trous, nos tombes...

La haine des hommes et leurs colères,

Tous ces feux, qui brûlent nos artères...

 

Des artères d'un unique et même sang,

Qui s'écoulent et se vident en étang...

Toutes ces maisons qui s'écroulent,

Scindées en deux, éjectant les foules....

 

Des foules apeurées, et hurlantes,

En cris de terreurs, douleurs suffocantes...

J'aimais rire, comme tous les enfants,

Faire des bêtises, m'enfuir en chantant...

 

En chantant à tue-tête, mon innocence,

Des paroles, réduites au silence...

Sous le feu des bombes, l'inhumanité,

J'ai perdu... le fruit de ma gaieté...

 

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Poésie des sentiments

Publié le 17 Avril 2019 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Et si l'amour était une histoire,

Faite de poésie et sentiments ?

Si le temps n'était qu'un accessoire,

Comme un fil qui nous unit savamment ?

 

Aurions-nous le temps de nous aimer,

Pour profiter des couleurs de la vie ?

Laisserions-nous nos corps s'exprimer,

Avec patience et harmonie ?

 

Du bleu azur au rouge passion,

La vie nous offre ses plus beaux pastels.

Nos sens, ne sont-t-ils que l'expression,

D'un accord entre terre et ciel ?

 

 

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Maman...

Publié le 14 Avril 2019 par Lourenço Pereira Rosa Maria

J'ai 85 ans, tu sais... ça en fait beaucoup d'années laissées derrière avec tant de souffrances....

 

Je les ai tant et tant entendu, Maman, ces phrases, ces regrets, ces critiques, cette vie dont tu me parles tant, chaque fois, avec tant d'amertumes, tant de rancunes...

 

Tu me dis «  tu verras, quand toi aussi, tu aurais mon âge »...

 

Mais moi, je sais, Maman, que je ne serais pas comme toi... Nous avons toujours été très différentes, moi, j'ai toujours vu le positif de la vie, et toi, tu as toujours été son négatif...

 

Je ne peux pas t'en vouloir, même quand j'ai envie de te crier que j'en ai marre d'entendre toujours cette même rengaine, que tu me rappelle chaque Dimanche... Car je sais, que dès que je t'aurais tourné le dos, tu ne te souviendras même plus cette conversation, cette querelle perpétuelle qu'est la nôtre, parce que nos visions sont si différentes...

 

Je lui ressemble trop Maman, peut-être qu'il est là, ce problème...

Je suis sa fille, cette ombre de lui, que tu as toujours mis à terre, parce que je n'ai pas les mêmes opinions que toi... Que je ne suis pas cette vision sombre, que tu gâches bêtement, en mauvais souvenirs, parce que tu as toujours été fermée, sur la croyance d'une religion dont tu en a tiré tes propres règles...

Une religion, qui t'as servi de prison, parce qu'elle t'as fait voir la rigidité d'écrits que tu n'as jamais su déchiffrer...

 

Je ne peux pas te ressembler Maman, ni à mes 20 ans passés, ni à mes 50, ni à mes futures années si le Bon Dieu veut bien me les offrir, parce que pour moi, croire, n'est pas un sentiment fait de rancœurs, ni de souvenirs douloureux... Pour moi croire, c'est aller plus loin que ça...

C'est me remettre moi même en question, chaque jour qui s'offre à moi, ne pas garder le négatif de ma vie, mais avoir une vision lointaine d'une vie meilleure en laquelle j'y ferais pousser tout un tas de belles ondes positives....

 

Je n'ai pas 85 ans Maman, c'est vrai, mais tes douleurs, même si je sais combien elles ont été présentes pour beaucoup, ne doivent pas servir d'excuses, pour t'en prendre toujours à lui...

à ce Mari, que tu dénigres sans cesse...à mon Père...à ton manque de courage, derrière lequel tu t'es cachée....

 

Je suis croyante et parfois, je me demande à qui sert de croire si on doit toujours penser au mal que la vie nous offre....à ce manque de courage de n'avoir pas su à un moment donné de sa vie, voulu changer sa propre vie....

 

Se plaindre d'une vie passée, d'un futur où même, là, tu lui cherches un mal qui ne se produira jamais...jamais Maman, parce qu'il est là, à quelques mètres de nous, qu'il ne respirera jamais plus, qu'il est parti, qu'il doit enfin reposer en paix, et que toi, tu dois enfin couper ce cordon de haine ou de douleurs, que tu t'es tissé toi-même...

 

On ne peux pas changer un passé, ce passé qui peut nous hanter si on le décide ou pas, car, après tout, ne sommes nous pas des hommes avec cette magnifique capacité qui nous est offerte, de pouvoir faire de nos vies, ce que l'on veut...

 

Pourquoi l'être humain, a toujours ce don de vivre dans un passé poison...Un passé qu'il ne veut pas oublier, ou plutôt dont il ne veut garder que le négatif ?

 

Tu n'es pas la seule Maman.... Chaque humain en ce bas monde a ses propres peines, ou souffrances, tu n'es pas la seule à avoir 85 ans, tu n'es pas la seule à souffrir....

 

La semaine prochaine, nous nous reverrons et sûrement, cette même conversation reviendra et je te retiendrai les mêmes propos, parce que oui, je lui ressemble, et que non, je ne te laisserai pas, te faire du mal, lui faire du mal, nous faire du mal...

 

Je n'ai pas 85 ans, mais moi aussi, j'ai mon vécu, moi aussi, j'ai mes blessures, comme toi Maman, pas les mêmes, il est vrai....

 

Mais je ne suis pas comme toi.... J'ai fermé la porte derrière moi, avec la ferme conviction, de ne pas vouloir la rouvrir, parce que vivre, aimer, croire, c'est vivre son présent en ayant un œil ouvert sur un nouvel horizon, que j'ai tout fait pour apprendre des autres pour m'en servir, pour progresser, pour pardonner, pour vivre simplement....

 

Vivre en paix avec moi-même, avec les autres, avec toi, Maman, toi que j'aime, toi, pour qui je tiens cette promesse que je lui ai faite....

 

Tu as 85 ans, je le sais Maman, tu as beaucoup d'années passées derrière toi....mais c'est fini, ce passé...Vis ton présent, vis notre amour, vis ces quelques années qu'il te reste...Vis, tout simplement....

 

Nous avons bien le temps de pleurer, de tomber malade, de mourir, nous avons bien le temps de refaire notre bilan à notre dernier souffle...

 

Nous avons le temps c'est vrai pour nous gâcher ce fameux précieux temps, en oubliant une seule chose … C'est qu'on devrait lui accorder son estime à sa propre valeur....cette richesse précieuse que nous oublions en ondes négatives, au lieu de lui offrir notre pardon, car au fond, nous sommes tous quelque part ce que l'on reproche à l'autre....

 

J'ai 50 ans Maman, tu en as 85 et tu as encore quelque belles années à venir, si tu le veux au fond de toi...

 

Comme j'aimerais tant que tu oublies ce qui t'empêche d'être heureuse...

 

Pourquoi tu oublies tout ça... alors que tu n'oublies pas que je t'aime....

 

 

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Le parfum de l'amour

Publié le 5 Avril 2019 par Lourenço Pereira Rosa Maria

C'est par un matin Ambre Gris,

Couvert d’Éclat de Jasmin,

Que le Miracle se fit,

Sous leurs regards coquins.

 

Joe Malone, et Miss Dior,

Une vraie Love Story,

L'Idéal d'un Amor Amor,

A L'Allure de Givenchy.

 

Habile Flirt Féerie,

De leurs corps Farouche,

Envol jusque Dans la Nuit,

Offert à leurs bouches

 

Ce Soir ou Jamais,

Sous cet Eclat d'Arpège,

L'Initiation se fait,

D'un Sublime Sortilège.

 

Sous ce Soir de Paris,

Et son Air Embaumé,

L'Yvresse Légère fuit,

En Fragile Eau d'Eté.

 

Tous les mots en rose, sont des noms de parfums

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