Il est des personnages dans une vie,

Qui nous marquent...

C’est comme une alchimie,

Avec leurs mots, ils nous embarquent.

Il en est deux, qui m’ont le plus touchée,

Deux hommes avec des idées plein la tête.

Deux hommes avec la même destinée,

Et portant la même étiquette.

Ils ont fait à chacun leurs révolutions

Ont tenus tête, à l’un de nos anciens présidents.

L’un, chanteur, en pleine ascension,

Et l’autre, comique, avec des sujets ardents.

Ils sont partis bien trop tôt

Mais ont laissé derrière eux une image...

Ils avaient de grands idéaux,

C'étaient de vrais personnages.

De leurs célébrités, ils en ont retiré tous les hommages,

Ont cherché des moyens pour aider les plus démunis.

N’ont pas fait de grands bavardages,

Et au lieu de promettre, ils ont agit.

Si je devais voter pour un président qui en vaille la peine,

C’est pour l’un d’eux, assurément...

Mais ils ont tous les deux, connus la même déveine,

Ils sont morts, tous les deux d’accidents?...

Monsieur Balavoine et Monsieur Colucci

Je vous dédie ce poème, avec une pointe de douleur...

Vous aurez toujours une place chère, dans mon esprit,

Aucun futur président, n’aura aucune de vos valeurs.

Il est des hommes en ce bas monde, que le pouvoir anéanti,

Qui n’arriveront jamais à sortir le peuple de la misère.

Vous deux, vous auriez surement réussi,

Vous étiez tous deux, de vrais hommes sincères.

Je voulais vous rendre cet ultime hommage,

Je vous ai aimé, pour vos qualités de cœurs...

Je ne tournerai jamais votre page,

Pour moi, vous resterez... mes deux ambassadeurs...

Je t’ai connu il y a déjà quelques années

A cette époque, tu étais un gentil petit garçon

Tu étais dans la même classe que mon aîné

Et déjà, vous aviez les mêmes passions.

Vous vous êtes découvert complices

Et à cette époque, tu n’avais aucune malice

Vous avez grandi ensemble

Et choisis des sports qui vous assemblent.

En grandissant, tu as fais quelquefois des bêtises

Rien de grave, simplement de petites sottises

Je suis venue souvent te voir pour en parler

Je croyais qu’à l’époque tu savais écouter.

Les années ont passé

Le temps s’est écoulé

Tu as maintenant 15 ans

Et tu n’es plus un petit enfant.

J’ai continué à fermer les yeux

Sur d’autres problèmes bien plus sérieux

Je n’ai rien dit à tes parents

Ils n’ont jamais été au courant.

Maintenant, les choix que tu fais

Tu finiras tout seul par les assumer

Car tu as fini par trahir ma confiance

Tu as fait de tes tricheries, ta dépendance.

J’ai essayé d’être une toute petite voix

De te montrer, quels pouvaient être tes choix

Tu as choisi celui de voler et de me mentir

Moi j’aurais préféré pour toi, un meilleur avenir.

Dans mon cœur, une petite lumière s’est éteinte

J’ai effacé de mon parcours de vie, ton empreinte

Celle des pas que tu as choisi de continuer

Sans que moi, la mère de ton ami, veuille l’assumer.

A toi, qui te bât pour ton prochain

Pour lui assurer un futur lendemain

Toi, qui n’as de cesse

De luter contre sa détresse.

Tu dédies chaque minute de ta vie

Pour ces enfants, que des mines ont meurtries

Pour la cruauté humaine

Pour cette race malsaine.

Celle qui sème des mines anti-personnel

Pour tuer des innocents à la pelle

Tu mets à profit toutes sortes d’expériences

Dans laquelle tu y consacres les meilleures exigences.

Tu as apprivoisé des rats dotés d’une grande intelligence

Pour mettre un système au point de ses compétences

Des rats, dont le mérite repose sur toute leur subtilité

A reconnaître des mines, des menaces et toutes leurs atrocités.

Toi, l’homme simple et généreux

Pour qui ces recherches sont un enjeu

Tu n’hésites pas à te servir

De ce don, que tu as à offrir.

Ce don s’appelle tout simplement l’amour

Sans rien en attendre en retour

Que le bien être de ton prochain

C’est ce don qui fait de toi... un homme bien.

Qu’y a-t-il de plus normal

Que ce fait paradoxal

De voir deux contraires qui s’attirent

Ou qui s’opposent à vrai dire.

Le yin et le yang

Ou le noir et rouge sang

Le bien et le mal

Tous d’origines ancestrales.

Les anges ou les démons

Pur fruit de notre imagination

Dieu et Satan

La vie et le néant.

Le calme et la tempête

Cet orage qui cogne dans nos têtes

Le soleil et la pluie

Et cet arc-en-ciel qui m’éblouie.

La vie et la mort

Deux combats au corps à corps

L’un qui nous permet d’aimer

Et l’autre, où l’on sommeille pour l’éternité.