Depuis la nuit des temps et depuis que l'homme est homme, il y a eu le pouvoir et il y a eu la religion.

Le pouvoir de l'avidité de l'homme d'être supérieur, de jalouser, de conquérir, de posséder. Celui de tuer des innocents, juste parce qu'il voulait être fort et être considéré. L 'homme croit à tort que partout où il passe, partout où il règne, on va le respecter et cela va lui donner tous les droits.

Mais de quel droit prend t'ont des vies, des pays ? De quel droit soumet-on des hommes ? Quand on a le pouvoir, cela donne t-il tous ces droits ? Vraiment ?

Et qui de tous est le plus stupide ?

Celui qui pense avoir tous ces droits ? Ou nous tous, ceux qui ne sommes rien ? Nous tous, qui sommes le peuple, des gens simples, sans avidité, sans supériorité, sans jalousie...

Des gens, soumis, parce qu'au final, obéir à tous ces hommes de pouvoir, qu'ils aient été rois, dictateurs, présidents...cela fait de nous des êtres inférieurs.

Pour le fort, le puissant, celui qui ne l'est pas, est forcément inférieur..

Si les rois ou dictateurs n'avaient pas eu tous ces petits bras et sous-hommes pour assouvir leur pouvoir, il n'y aurait jamais eu de guerres, de meurtres, d'horreurs...

Car le pouvoir n'existe que parce que nous l'accordons. Si l'inférieur ne se soumet pas à une dictature, on l'élimine, on l'évince...

La plus grande cause de la cruauté vient également d'une forme de jalousie. La jalousie, mène à la colère, la colère mène à l'envie, l'envie mène à vouloir plus, et vouloir plus mène souvent à ce que l'homme peut avoir de plus mauvais en lui.

Nous sommes coupable d'accepter qu'il existe un fort et un faible. Nous avons nous même au fond de nous tous, des point forts et des point faibles.

Mais nous ne serons jamais tous, des criminels ou des dictateurs.

Par contre, nous serons toujours les moutons des plus forts... Quoi qu'il en soit...

A nous de choisir notre camp...

Heureusement.

Pour la religion, c'est exactement pareil.

Le religieux se cache derrière un Dieu, pour prêcher une parole. Il se cache derrière des textes, qu'il agrémente selon son grès pour obtenir un pouvoir. Celui de dénoncer tout acte qui irait à l'encontre de Dieu.

Nous sommes tous nés d'Adam et Eve, mis là par la volonté de Dieu.

Ils ont pêchés, enfin, surtout Eve, bien entendu, la pauvre...

Il fallait bien trouver une coupable !!

Et le mal est né... Et oui, parce que Caïn a tué son frère.

Jalousie ? Ambition ? Pouvoir ?

Premier crime de l'histoire de la Religion.

Et oui, parce que tout le monde sait aussi, que beaucoup d'hommes d' Église ont eu du sang sur les mains. Huit guerres de Religion, c'est pas rien quand même...

Il ne fallait surtout pas à l'époque être athée, être une sorcière ou encore moins entendre des voix... Les hérétiques ne devaient surtout pas perturber l’ordre Divin.

Et oui, encore une histoire de pouvoir !

Aujourd’hui, on pourrait croire qu'avec le temps, l'homme aurait appris de tout ça.

Mais on se rend compte que jamais cela n'existera.

La preuve avec Poutine, la preuve avec le fanatisme religieux.

Il y aura toujours une masse d'individus incapables de réfléchir. Il y aura toujours une masse de gens qui accepterons cela pour ne pas y perdre leur vie. Il y aura toujours un inférieur qui pensera que celui qui donne un ordre, qui manipule, qui montre qu'il n'existe pas d'autres choix, suivra ce Poutine, ce fanatique...

Tout cela fait partie d'une incroyable escroquerie humaine, qui se sert du plus faible pour créer des batailles, des meurtres, des ignominies... Des crimes de guerre, des crimes de Religion...

Pour moi, Pouvoir ou Religion, est tout aussi dangereux.

Car c'est ce qui a toujours gouverné le monde, c'est ce qui le gouverne encore aujourd'hui...

Puis il y a nous, ceux qui ouvrirons leurs yeux, leurs cœurs, leur âmes... Il y a nous qui accepterons que Pouvoir ou Religion ne donne pas tous les droits.

Il y a nous qui n'aurons pas envie de prendre des armes pour assouvir la cruauté d'un homme quel que soit son haut grade.

Il y a nous encore, qui acceptons qu'athées ou religieux vivions en paix avec nos croyances, sans vouloir imposer la sienne à l'autre.

J'espère de tout cœur, qu'un jour l'homme comprenne que son rôle n'est pas de dominer, mais d'aimer l'autre.

Parce qu'on ne peut pas aimer qui que ce soit, lorsqu'on a du sang sur les mains.

On ne peut pas non plus servir une religion qui apprend à aimer son prochain et lui inculquant en son nom, de tuer...

Ceux qui sont à l'origine de toutes ces horreurs ont été et serons à tout jamais, des criminels sans scrupules qui se sont servis et se servirons encore de gens inférieurs et faibles... Juste pour une question de Pouvoir...

J'espère que nos futures générations apprendrons que tout pouvoir n'est à suivre que s'il mène à aider et à aimer l'autre...

Qui que nous soyons...

Quelque soit notre religion, ou pas...

Images libres de droit

Pixabay

Auteur : Peggy-Marco

Il y a des fois où j'aimerais être ces autres,

Celles et ceux qui passent leurs chemins tranquillement.

Comme si jamais rien ne pouvait être leur faute,

Si parfois ils blessent, ils n'en ont pas ce sentiment.

J'aimerais être cela,

Me sentir égoïste,

Fermer les yeux sur ça,

Sur ce monde bien triste.

Il ne faudrait jamais remuer trop de poussière,

Ça pourrait en s'envolant loin, faire des allergies.

Mais je ne suis pas de celles qui savent se taire,

Pour des causes qui me semblent juste, je réagis.

Il y a ceux qui font la lèche pour être bien vus,

Ceux qui déforment des propos à leur bien escient.

Ceux qui comme moi, ferons toujours partis des déçus,

Parce que notre cœur n'est pas soumis aveuglément.

Les jours défilerons, notre vie reprendra son cour,

Je resterais là à me demander pourquoi encore.

A me demander ce qui me pousse à voir le jour,

Alors que ma tête me dit de ne plus faire d'effort.

J'aimerais ne rien dire,

Mentir et faire semblant.

Mais ça fait bien trop souffrir,

Ce silence indécent.

Il y a des fois où j'aimerais être ces autres,

Celles et ceux qui passent leurs chemins tranquillement.

Comme si jamais rien ne pouvait être leur faute,

Si parfois ils blessent, ils n'en ont pas ce sentiment.

Je pourrais être ta meilleur amie,

Celle que tu côtoies en classe.

Celle avec qui tu ris tous les jours,

Marche, joue ou fait du sport.

Je pourrais être la sœur de ton meilleur pote,

Celle avec qui tu discutes, ou joue aux cartes.

Celle qui te comprends d'une oreille attentive,

Qui vous accompagne à vos soirée cinéma.

Tu ferais quoi, hein ?

Tu la sifflerais, la traiterais de salope ?

Tu ferais quoi, hein ?

Moi, je crois pas,

Que tu aimerais ça...

Ou alors, tu n'es qu'un pauvre mec...

Je pourrais être ta copine, un jour ta femme,

Celle que tu dis aimer pour la vie.

Celle que tu respecterais, que tu protégerais,

De tous ces détraqués, qui voudraient bien autre chose.

Je pourrais être ta mère, ta grand-mère,

Celle qui t'aime et voudrais que tu sois un homme bien.

Celle qui t'a bordé, protégé, et veillé,

Que tu ne voudrais pas voir disparaître.

Tu ferais quoi, hein ?

Tu la sifflerais, la traiterais de salope ?

Tu ferais quoi, hein ?

Moi, je ne crois pas,

Que tu aimerais ça...

Ou alors, tu n'es qu'un pauvre mec...

Je pourrais être celle qui se fait violer,

Ta meilleure amie, celle de ton pote.

Ta copine, ta mère, ta grand-mère,

Celle que l'on insulte, ou que l'on tabasse tous les jours.

Je pourrais être toutes ces femmes,

Que l'on siffle quand on passe.

Que l'on insulte ou que l'on bat,

Qu'on viole ou que l'on tue.

Parce que l'homme est bestial,

Parce qu'il a oublié ce qu'était une femme.

Celle qui l'a mis au monde,

Qu'il devrait estimer.

Qu'il nous voient comme des objets sexuels,

Avec des fesses et une paire de seins.

Qu'il baiserai bien tout ce qui bouge,

Pour se sentir fort et puissant.

Alors tu ferais quoi, hein ?

Si j'étais celle que l'on siffle,

Qu'on insulte ou qu'on viole ?

Tu ferais quoi, hein ?

Si j'étais ta sœur, ton amie ?

Ta copine, ta mère ?

Moi je crois pas, hein,

Que tu aimerais ça...

Ou alors,

Tu n'es vraiment qu'un pauvre mec...

Images libres de droits

Pixabay

Auteur: geral