Cette semaine, c’est les vacances

Je me lève tard et je flâne

C’est vrai, j’en ai de la chance

Alors je suis bien et je ricane.

Je prends le temps de vivre

Je bricole et ça m’amuse

Où alors, je lis un peu mon livre

L’étranger d’Albert Camus, sans aucune excuse !

C’est ça aussi les vacances

La liberté de profiter de la vie

C’est aussi la délivrance

Du travail, des horaires, si bien construits.

Je suis là, près de mon chien

Qui a pris tant de place dans ma vie

Il fait partie de tous ces petits riens

Ces petits bonheurs, qui font que l’on sourit.

Alors je ne pense plus à rien

Ni aux soucis, ni à la maladie

Ils savent tous, mon tendre soutien

Au creux de mon cœur, je les chéris…

Il fait beau et je me sens bien

Je respire à plein poumons l’air du bonheur

Je profite du temps,et je le retiens

Mais je prie aussi, pour tous ceux qui pleurent.

Car être en vacances c’est aussi tout cela

Penser à soi, mais ne pas être égoïste

Savoir regarder aussi au-delà

Et rester quand même un peu altruiste…

Et pour tout cela, je remercie Dieu chaque jour

Pour m’avoir donné, le meilleur de la vie…

Une famille en or, et tout plein d’Amour

Et pour moi, c’est surtout ça, Le Paradis !!

Il y a des fois, où je me pose des questions

Je me demande ce qui ne tourne pas rond.

La justice se veut défenseur du bien

Réclame l’abolition de mort, pour des vauriens.

Ceux-là même qui vendent de la drogue

Comme infusions en guise de grog.

Ceux-là même, qui tuent lentement nos enfants

Pour des sachets de cocaïne, contre de l’argent.

On démantèle des réseaux de dealers

Cela ne serait-il qu’un leurre ?

Pourquoi vouloir défendre un criminel

Quand ses méfaits sont pestilentiels ?

Le monde ne tourne vraiment pas rond

Nous prendrait-on vraiment pour des cons ?

Si la justice se voulait juste

Ne faudrait-il pas qu’ils dégustent ?

Le mal aurait il un dosage de demi-mesure

Faudrait-il relâcher un dealer, sans égratignure ?

N’y a-t-il donc aucune punition

Qui mette fin aux abominations ?

Et pourtant, la drogue est une arme cachée

Elle fait autant de dégâts que des armées

Elle est sournoise et se cache dans des poches

Et tue nos neurones et nos caboches.

Elle est l’arme blanche, qui blesse sans trace de sang

Mais dont les morts font de tristes bilans

Ne doit-on pas plutôt protéger nos victimes

De tous ces venins, qui nous déciment.

Veiller à rétablir des valeurs morales

Pour que la cocaïne ne devienne pas banale

Pour que nos enfants puissent respirer de l’air pur

Et que leur seule herbe, soit notre belle verdure.

Pour que le monde tourne enfin rond

Pour que le mal, ne gangrène pas l’horizon

Pour qu’il y ait une justice équitable

Et que ces lignes, qui se fument…Ne deviennent pas des dessous de table.

Je suis là, en ce jour de Dimanche

Marchant pour aller chercher mon pain

Je regarde tout là-haut les branches

Et cet oiseau chantant avec entrain.

Je me dis que j’ai bien de la chance

De pouvoir marcher tranquillement

De profiter avec abondance

De rêver silencieusement.

Je suis là, en ce jour de Dimanche

Et je ne sais qui remercier

Alors dans mes prières, je me retranche

J’ai une requète à négocier.

Je prie le ciel et nos anges gardiens

De porter au travers des nuages et du vent

Tous mes vœux d’amour et de soutien

A toutes ces victimes de tremblements.

Je suis là, en ce jour de Dimanche

Et je m’apprête à faire un bon repas

Au même moment, d’autres ont du travail sur la planche

Au Népal, un séisme violent a crée de multiples dégâts.

Alors aujourd’hui, je ne me plaindrai pas

Je communierai en silence, en pensant à eux

Je remercierai Dieu, mais je lui demanderai tout bas

Qu’il s’occupe un peu moins de moi, et un peu plus d’eux.

Je suis là, et ce n’est plus Dimanche

Encore un jour de plus pour mesurer toutes ces horreurs

Alors je sors ma plume, et je retrousse mes manches

Pour les rejoindre un instant, dans leurs douleurs.

J’aimerais tant revenir en arrière

Et redevenir ce petit enfant

Revoir dans vos yeux, cette lumière

Et sur vos lèvres, ce sourire béant.

Retrouver l’innocence du bonheur

En ignorant les douleurs de ce monde

Savoir reconnaître mes peurs

Celles qui dans mon être, fécondent.

J’aimerais tant pouvoir vous parler

De tout ce que je ressens dans mon cœur

Si sur moi, vous arrêtiez de hurler

Vos peines et colères et vos cris de rancœurs.

Je subi les amertumes de vos vies

Je les absorbe, comme une éponge

Elles me gonflent et m’asphyxient

Je suis devenu le mal qui vous ronge.

J’aimerais tant vous serer dans mes bras

Me sentir aimé et ressentir votre amour

Mais le soir, je pleure sous mes draps

J’ai peur de demain et je fais demi-tour.

Je ne suis plus cet enfant innocent

Le silence de mon cœur s’enfume

Je le carbonise cruellement

Sous un pétard que j’allume.

J’aimerais tant que vous me disiez votre amour

Celui qui me brise violement

Celui qui me manque à ce jour

Et que je recherche si ardemment.

J’aimerais tant, vous appelez…

Papa et Maman, vous comprenez…

Certains adultes ont fait le choix d’être parent

D’autres le sont devenu, alors qu’ils étaient encore enfants

Savoir les aimer et leur donner des valeurs

N’est pas si facile et même cela fait peur.

Certains couples bravent les tempêtes

N’échouent jamais devant la défaite

Pour leurs enfants, ils sont prêts à tout

Avec argent ou sans le sous.

Certains traversent un champ de mines

Tout leur univers décline

Ils perdent pied et font des choix

Sans savoir que leur enfant portera une croix.

La croix de voir ses parents se séparer

Voire toutes ses bases s’effondrer

Devoir choisir un camp

Parmi ses deux parents.

On ne sait jamais si nos choix

Sont les bons ou pas

Malgré les chemins que l’on choisit

Il faut aussi penser à leur vie.

Savoir leur expliquer avec des mots justes

Que ce qu’ils vont traverser n’est pas injuste

Mais que l’amour que l’on peut leur porter

Reste intact et sera toujours conservé.

Surtout écouter leurs silences ou leurs colères

Car derrière eux se cache des pensées amères

Des idées sombres qui leur laissent un sentiment de vide

Un sentiment d’abandon et d’incertitudes.

Il ne faut pas croire que tout pourra s’arranger

Car cette souffrance, rien ne pourra la soulager

Ni le présent et encore moins le futur

Car leur avenir se fera obscur.

Ils n'oseront plus se projeter dans la vie

Car leur expérience n’a pas été des plus enrichie

Tout ce que nous leur construisons humainement

Leur servira de base inconsciemment.

Alors surtout ne les blessons pas, ne les rejetons pas

Prouvons leur chaque jour en les serrant dans nos bras

Que nous les aimerons toute notre vie

Et qu’il faut toujours croire, en l’amour que l’on bâtit

Tout a un sens dans la vie

Chaque mammifère, chaque insecte

A un but qu’il poursuit

Une mission dont il est l’architecte.

Il est le maillon d’une chaîne

Qu’elle soit alimentaire, ou non

Il est cette petite graine

Qui colonise nos conditions.

Celles qui font de nous des administrateurs

De ce monde dans lequel nous vivons

Et les futurs fondateurs

D’une ruche en construction.

Nous sommes tous les abeilles de demain

Nous avons chacun un rôle à jouer

Pour que nous battissions un solide essaim

Et qu’ensembles, nous puissions travailler.

Il y a aussi, le sens du mot chaîne

Celui qui nous empêche d’avancer

Celui qui nous entraîne

A devenir des guerriers.

A détruire cette ruche d’ouvrières

Celle qui bâtie les fondations de demain

Enclencher une bataille meurtrière

Qui fera de notre vie, notre déclin.

Car si chacun de nous a un pouvoir

C’est celui de bâtir ou de détruire

Et même si nous avons un devoir

Nous choisissons souvent le pire.

Nous sommes maîtres de notre devenir

Du chemin que l’on veut suivre

Nous sommes la chaîne de notre avenir

A nous, de savoir laquelle poursuivre…