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recueil de poèmes sur mes états d'âme

La course au pognon

Publié le 22 Janvier 2022 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Je voterai blanc, Mesdames et Messieurs

Juste parce que le blanc, c'est la neutralité.

Tous vos débats, vos meetings si précieux,

Pour moi, ne sont que pure futilité...

 

Bleu, blanc, rouge, n'est plus à la mode,

C'étaient les couleurs d'un belle démocratie.

A bien y réfléchir, c'était même aux antipodes,

D'une phrase dont les mots, restent incompris...

 

Liberté, égalité, fraternité ça sonne si bien,

Mais tout cela n'a jamais vraiment existé.

Quand dans le monde, le mal tourne sans fin,

Vous restez là, dans vos murs bien planqués...

 

Je voterai blanc, Mesdames et Messieurs,

Pour tout le rouge qui coule au dehors.

Pour tous vos débats d'enfants capricieux,

Vos querelles grotesques, pour qui a le plus tord ?

 

On ne peux pas naître la cuillère à la bouche,

Et se soucier de celui qui n'en a pas.

Pendant que vous utilisez de grosses louches,

Il y a ceux qui crèvent à nos portes juste en bas...

 

Il y a vous et toutes vos lois sournoises,

Vos promesses qui n'ont aucunes valeurs.

Mais nous, vos assouvis payons vos ardoises,

A coup de souffrances et de douleurs...

 

Je voterai blanc, Mesdames et Messieurs,

Pour les murs des prisons engorgées de sang.

Pour le manque de respect de celui qui part au cieux,

Par des mains criminelles que vous classez en rang...

 

La liberté, nous a été volé il y a bien longtemps,

L'égalité, est faite pour ceux qui ont de l'or.

La fraternité, elle, s’éteint au cours du temps,

Ces valeurs, allez les raconter à tous nos morts...

 

Balancer vos beaux discours, pour gagner des voix,

Sur le dos de notre belle planète qui se meurt.

S'écroulant sous le mensonge d'escrocs  aux abois,

De la course au pognon, se cachant sous des leurres...

 

Je voterai blanc, Mesdames et Messieurs,

Ce sera la voix de mon mécontentement.

Signant en bas mon nom de mon mieux,

Espérant la fin de tout gouvernement...

 

Car tant qu'il existera des hommes avides,

Le bleu ne sera que le stylo, le rouge que des mots,

Le blanc, la fin d'une idéologie aride,

D'un état géré par des hommes bien trop sots...

 

Pixabay (Images libres de droits)

Auteur blickpixel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Et si l'on apprenait à s'aimer soi-même?...

Publié le 11 Janvier 2022 par Lourenço Pereira Rosa Maria

 

Parmi nous tous, il y a des gens drôles, humains, merveilleux, tristes, coléreux, manipulateurs, cruels... J'en passe, il y a tant de facettes différentes.

Mais une seule nous ressemble, c'est que nous sommes tous des hommes, femmes, vieillards, ados, enfants, qui que nous soyons, où que nous soyons.

 

Ce que je retiens des années passées à travailler et observer les gens, c'est que nous avons tous une petite ressemblance et une voie commune. Un passé qui nous a fait souffrir ( chacun les siens, bien entendu ), et qui même si on croit que tout est fini, si nous nous en éloignons, laisse une petite cicatrice qui ne se referme jamais.

 

Ce qui nous rapproche à tous dans ce cas là de chair à vif, c'est que nous n'acceptons pas ce passé. Nous le cultivons à feu doux, sans jamais le laisser brûler. Nous n'acceptons pas le fait réel qu'il fera toujours parti de nous, même si on essaie de le mettre dans un coin de notre tête, de notre cœur.

 

Nous reprochons obligatoirement notre mal être à cet autre que l'on juge coupable de notre état.

C'est un fait qui pour nous est réel, car il nous permet d'être considéré en tant que victime.

 

Les années passent et confirment une réelle culpabilité, mais surtout, nous alimentons notre propre perte. Car nous serons toujours la victime de cet autre, mais nous n'acceptons pas que si l'on est cette victime, c'est aussi, parce que nous ne cherchons pas à ce que cela change.

 

Il m'a fallu de nombreuses années pour comprendre cela. J'ai travaillé auprès de familles formidables, d'un jeune homme prénommé Julien, atteint de myopathie, qui malgré la gravité de sa maladie et de son état, n'a jamais montré sa souffrance, et a toujours gardé son sourire.

Il m'a fallu la perte d'êtres chers à mon cœur, pour comprendre que si nous sommes vivants et en bonne santé, nous avons en nous la plus grande richesse au monde.

Il m'a fallu côtoyer le cancer de mon frère, son accident, le cancer de mon père et son départ, pour me dire que rien n'est grave tant que nous aimons et sommes aimés en retour par ceux qui étaient et ceux qui restent encore auprès de nous...

 

En fait, chaque jour que Dieu met sur notre route est souvent un combat permanent entre ce que l'on aimerai de mieux en ce monde et qui malheureusement fait, que tout n'est pas rose comme on le souhaiterai.

 

Aujourd'hui, avec la maturité de mes 53 ans, je comprends juste que nous vivons pour nombres d'entre nous, dans une oppression que nous nous construisons. Nous pensons que ce passé, nous devons le porter comme un manteau que nous n'avons pas le droit de quitter. Nous devons le porter quelque soit son poids, jusqu'à la fin de notre vie.

 

Nous pensons que les psy ou les médocs vont nous aider à traverser cette vie qui nous tourmente. Nous ne pensons pas être capables d'affronter seuls les coups durs qui traversent notre chemin.

Nous pensons trop souvent que nous méritons ce qui nous arrive, ou nous nous complaisons à dire que nous ne méritons pas mieux.

 

Il y a une chose que j'ai compris pendant toutes ces années, c'est que nous ne nous aimons pas assez. Parce que nous ne nous sommes pas senti aimé comme nous l'aurions voulu. Nous grandissons frustré pour nombres d'entre nous, parce que la vie n'a pas été toujours belle.

 

Alors on apprend à vivre ainsi, et ce manteau qui grandit avec nous, finit par peser et devenir lourd.

 

Il y a quelques années, j'ai décidé que ce manteau, je ne voulais plus le porter. J'ai côtoyée des amies et amis formidables qui m'ont aidé bien plus que des psy ou des médocs.

 

Mais surtout j'ai décidé de m'aimer moi, pour moi, et pas pour plaire aux autres. J'ai décidé de passer un peu plus de temps, pour vivre en paix avec moi même. Car, ce qui nous manque à tous, c'est l'amour que nous nous portons nous même.

On ne peux pas attendre des autres un amour, que nous même nous nous refusons.

J'ai compris cela il y a quelque temps.

Cela a complètement changé ma façon de voir la vie, plus rien ne peut me blesser.

J'ai décidé de changer ma vie et surtout de pardonner aux autres pour ceux qu'ils étaient et ce que j'en cultivais...

 

En fait, nous sommes les seuls à être capables de changer qui nous sommes en ce que nous voulons devenir. Nous avons tous ce pouvoir immense en nous, si au lieu de nous victimiser, nous décidons de devenir les créateurs de notre avenir.

 

C'est ce que j'ai décidé de faire il y a quelques années.

 

Je suis en paix aujourd'hui, avec les autres, mais surtout avec moi-même. J'ai appris enfin à m'aimer pour qui je suis et si je ne plaît pas à tout le monde, cela m'est totalement égal.

Parce que nous ne pouvons pas plaire à tout le monde, chacun est différent en personnalité et en pensée, et c'est aussi cette variété qui fait la richesse de notre vie.

 

Nous avons tous cette immense possibilité de construire notre vie pour la rendre meilleure. Mais cela passe avant tout, par pardonner à ceux que l'ont jugent coupables d'avoir empoisonné notre vie. Si nous vivons en permanence dans cette victimisation de notre passé, nous aurons beau vouloir bâtir une meilleure vie, nous nous ferons qu'agrandir notre propre prison.

 

La colère, la rancune, ne font pas bon ménage avec la vie, elles en sont tout le contraire. Je n'ai plus de colère en moi, j'ai arrêté de croire que je ne suis pas capable de réussir ma vie.

Je mets tous les jours, tout en œuvre pour me bâtir un avenir meilleur, même si j'ai parcouru la moitié de mon siècle en pensant que j'avais beaucoup perdu...

 

En fait, je n'ai rien perdu, au contraire, c'est tout ce passé qui m'a aidé à y voir plus clair. J'ai appris que ce manteau que je croyais souvent être lourd, vieux et moche, finalement, m'a aidé aussi à apprécier que sans lui, j'étais plus légère, mais surtout, j'étais enfin libre d'apprécier qui j'étais enfin.

 

Je souhaite à tous ceux qui portent ce vieux manteau, de le laisser tomber par-terre.

 

D'essayer de pardonner aux autres ce que nous leur reprochons. De nous pardonner à nous même pour penser que nous ne sommes pas assez bien pour vivre dans ce monde. De ne pas vouloir être aimé à tout prix par les autres, si nous ne nous aimons pas nous-même...

De vivre notre vie, et de ne pas la vivre pour les autres...

De créer nous même notre présent, en mettant tous les moyens en œuvre pour y arriver...

Et d'être enfin en accord avec cette façon de voir la vie, car c'est la seule manière de la rendre belle et lumineuse...

 

Nous sommes tous capables de cela, il faut juste le croire...

 

 

 

 

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Chimère

Publié le 2 Janvier 2022 par Lourenço Pereira Rosa Maria

 

Le soir, je rêve parfois d'être femme,

De venir me coucher tout près de toi.

Pour toi, je me ferais en un éclair,

Cette étoile brillante sous ton toit.

 

Tu n'auras plus jamais peur, plus froid,

Tu pourras fermer tes yeux sans crainte.

Dans ce lit, où tu te sens si à l'étroit,

Chaque nuit, froissant leurs empreintes.

 

Mes mains se feront chaleur et velours,

Illuminant juste les parcelles de ton corps.

Priant que ne se lève pas le jour,

Et que ce doux rêve ne s'évapore.

 

Je t'observe parfois en coin quand tu dors,

Quand ton souffle se mêle à tes soupirs.

Tu ne m'as pas éteinte, merci encore,

Je voudrais être celle de tes désirs.

 

Je suis cette petite lumière,

Et je me berce d'illusions perdues.

J'en ai fait tu sais, des prières,

Pour qu'aucune d'elles ne revienne plus.

 

Je sais tout de toi, comme personne,

J'entends chaque soir, tes mots en silence.

Tout mon être électrique frissonne,

Sans pouvoir te dire ce que je pense.

 

Je suis cette si petite lumière,

Celle qui chaque nuit brille pour toi.

Quand tu m'allume, je deviens chimère,

Chut...mais tout ça, je le garde pour moi.

 

Image de Didgeman

Pixabay

 

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