Je n’aime pas les gens qui aiment transparaître
Qui portent sur leur visage, une pointe de supériorité
Qui se fient souvent de l’image et du paraître
Et négligent surtout, l’authenticité.
Sous prétexte d’avoir un beau métier
Une bonne situation, une belle condition de vie
Ils prennent la grosse tête, de quoi se pavaner
Et le paraître est devenu leur meilleur ami.
Ces gens-là, qu’ont- t-ils de plus que nous
Pour montrer autant de mépris
Ils peuvent bien se comporter comme des gourous
Croire que de leurs cercles, nous sommes bannis.
Cela n’est qu’une image, un habit pour se cacher
Qu’ils s’y plaisent à y croire, si tel est leur volonté
L’habit ne fait pas le moine, il faut se l’avouer
De ces deux valeurs je préfère de loin, la générosité.
Celle qui porte l’être humain vers le haut
Qui laisse une place à tout le monde, sans distinction
Car je ne connais personne sans aucun défaut
Croire qu’il en est autrement, est pure fabulation.
Lorsque notre heure aura sonné
Ce jour-là, nous serons tous sur la même ligne
Nous la prendrons seuls et sans superficialité
Et le mépris, ne sera plus qu’un insigne.
L’insigne d’une image que l’on veut bien se donner
Celle d’une apparence qui cache bien souvent ses propres peurs
Alors pour y faire face, on haît pour mieux se valoriser,
Mais se sentir supérieur, est une grossière erreur.