J’aurais voulu qu’elle me prenne dans ses bras
Comme une enfant que l’on berce tendrement
Que d’un souffle, elle me murmure tout bas
Des paroles réconfortantes, tout doucement.
Que lorsque tombe la nuit, elle m’enveloppe
De sa douce chaleur, qui me love et m’apaise
Qu’elle chuchote à ma tête, de mettre un stop
Pour m'éviter de tomber d’une falaise.
Qu’elle me dise ce que je veux entendre
Que nos parents sont éternels
Que nous ne sommes pas que des cendres
Ni des êtres charnels.
Que si la mort vient à nous surprendre
Notre amour va bien au-delà
Et qu’il y a du temps à revendre
Et que celui-ci, ne s’estompe pas.
Mais j’ai beau essayer de la chercher
Il y a des fois, où je ne la vois plus
Alors je sens les larmes monter
Et parfois même, je n’y crois plus…
Je voudrais retenir ce temps qui les éloigne de moi
Que les signes de la sagesse, déguisés en maladie
Ne soient que des habits de hors-la-loi
Et que derrière des barreaux, ils soient bannis.
J’aimerais tant revenir en arrière
Renaître avec mon insouciance
Retrouver la jeunesse de mes père et mère
Et oublier un peu, cette sentence.
Ne plus avoir peur de demain
Ou de redouter cette solitude
Celle qui un jour nous prend la main
Et d’un geste nous dénude.
Je cherche souvent ce sentiment
Cette douce consolation
Celle qui m’apaise bien souvent
Et me remplie d’émotion.
Mais ce soir, je fermerais les yeux
Je me dirais que ce n’est rien
Que ce n’est pas l’heure des adieux
Et qu’ils seront encore là demain…