Une année... la plus difficile,
Celle qu'on voudrai oublier...
Notre cœur qui vomit la bile,
Quand on voit son père pleurer...
On sait que c'est bientôt la fin,
On prend sur soi, on relève la tête...
On lui montre pas notre chagrin,
On lui sourit...d'un air bête...
La seconde année, n'est pas mieux,
L'humidité de nos yeux fait si mal...
On a tenu, jusqu'à l'appel des cieux,
Pour retenir ce canal lacrymal...
Celui qui s'écoule à flot,
Sur une chanson, ou un souvenir...
Quand il ne reste plus que les mots,
Sur un papier...pour le retenir...
Vient la troisième année...
La vie continue, tout doucement...
Elles sont comment Papa, tes journées ?
A moi, tu me manques cruellement...
J'ai peur d'oublier ton visage,
Ta voix, ton sourire, ta joie...
Je continue à prendre de l'âge,
Celui qui m'éloigne de toi...
Parce que la vie continue,
Que je dois te laisser partir...
Pour que la quatrième atténue,
Mes quelques brins de souvenirs...