C'est fou, c'est vrai quand on n'y pense,
On sait pourtant qu'ils ne sont plus là...
Que ça n'a pas vraiment de sens,
Qu'on ne les serrera plus dans nos bras...
Pour certains, on dit, c'est fini,
Ils se sont envolés tout là-haut...
Pour d'autres, c'est ça, la vie,
Avec l'âge, vient le grand saut...
Puis il y a nous, et eux,
Ceux qui pensent autrement...
Ceux qui même sans leurs yeux,
Savent qu'ils sont là, différemment...
On les croise autour d'un son,
D'une présence ou d'un ressenti...
De quelque chose de très profond,
D'une chaleur non définie...
On se surprend à parler avec eux,
Pas très fort, c'est juste un échange...
On leur dit qu'on est heureux,
Il faut pas qu'on les dérange...
Mais ils savent, ils voient tout,
On ne peut rien leur cacher...
Un jour, ils viennent à nous,
En coup de vent, nous murmurer...
Que la vie doit continuer,
Qu'ils ne sont pas vraiment partis...
Que s'éteindre, n'est pas aimer,
C'est leur ôter un peu de leur vie...
C'est fou quand on n'y pense,
Parce qu'au fond, ils sont bien là...
Dans notre cœur, cette présence,
Nous enlace comme de vrais bras...