La vie peut paraître infinie
Et pourtant, elle passe si vite
Au travers des jours, elle s’enfuit
Et nous impose ses limites.
On court, on se presse tout le temps
On oublie même de respirer
De profiter d’une mi-temps
D’oublier même, un peu d’aimer.
On dit souvent qu’on manque de temps
Que nos journées sont trop remplies
On glisse aussi quelque contretemps
Pour justifier le mot… oublie.
L’oubli des gens qu’on aime
De nos parents, de ceux qui comptent vraiment
Alors la vie devient une rengaine
Et notre travail, un mauvais argument.
Rien qu’une minute, pour dire je t’aime
Dans une journée, cela représente si peu
Un peu de tendresse que l’on parsème
Pour faire des nôtres, des gens heureux.