Dites moi, au creux de l'oreille,
Que je les aimerais tous autant...
Que si la vie est parfois cruelle,
Elle continuera, le matin suivant...
Je ne ferais jamais de préférence,
Les enfants ne méritent pas, ces sentiments là...
Ils me manquent tous, par leur absence,
J'aimerais tant tous, les prendre dans mes bras...
Dites moi, au creux de l'oreille,
Que l'amour, vaut plus que la haine...
Que chaque jour, ce qui m'émerveille,
Est dans notre cœur, comme une graine...
Un chemin de paix et aussi de pardon,
Où mains dans la main, chacun se suivraient...
Comme ce fil sans fin, se perdant à l'horizon,
Où pour s'aimer, il les réuniraient...
Dites moi, au creux de l'oreille,
Que jamais, je ne les oublieraient...
Que mes neveux sont pour moi, tous pareils,
Et que même de loin, je les suivrai...
Je ne ferais jamais de préférence,
C'est un sentiment que je n'apprécie pas...
Ils me manquent tous, c'est une évidence,
Au creux de mon cœur, ils sont posés là...
D'un murmure au creux de vos oreilles,
Je vous chuchoterai, que je vous aime...
Comme ce poème, rouge vermeille,
En message doux, comme je les aime...